| Résumé |
Les études de prospection en Manche et en Mer du Nord Occidentale montrent l'existence de cinq unités biosédimentaires parmi lesquelles la communauté à Ophelia borealis. Cette communauté est établie sur des bancs sableux parallèles à la côte qui sont suceptibles de fournir d'importantes quantités de sables et de graViers marins. Des prélèvements saisonniers sédimentologiques, hydrologiques et faunistiques permettent de préciser les caractéristiques de quatre d'entre eux: - Le sédiment est constitué pour 60 à 90% de sables fins à moyens dont la médiane est comprise entre 190 et 260 µm. - Le Haut Fond de Gravelines se situe dans une zone côtière ou l'importance des divers rejets entraine l'apparition d'un milieu eutrophe. Les bancs du Dyck et de la Bassure de Baas se situent dans une zone intermédiaire où l'influence de la côte est moindre et le Vergoyer est baigné par des eaux caractéristiques du large. - Ces peuplements sont stables ; les cortèges faunistiques sont comparables et composés d'espèces bien adaptées à un hydrodynamisme vigoureux - Cette communauté est pauvre. Le nombre d'espèces au mètre carré est de l'ordre de 25. La densité varie de 87 à 541 ind./m², la biomasse de 0,4 à 2,3g/m² et la production secondaire de 0,7 à 3,4g/m²/an pour un rapport P/B compris entre 1,60 et 1,90. - Les analyses de métaux au sein des principales espèces de ces bancs confirment la présence du fer, du cuivre, du zinc et du manganèse. Le cadmium et le plomb sont sauf chez les échinodermes, absents ou présents à des teneurs indétectables. Il est cependant difficile de conclure à une réelle contamination à cause de la variabilité spatiale et temporelle des concentrations. |
