UE - France : Rapport national destiné au Comité scientifique de la Commission des thons de l’océan Indien, 2011-2012

Type Rapport
Date 2012-11
Langue(s) Français
Auteur(s) Chavance Pierre1, Chassot Emmanuel2, Bourjea JeromeORCID3, Evano Hugues3, Nadeau Aurelie3, Bach Pascal4, Marsac Francis5, Dagorn Laurent1
Affiliation(s) 1 : IRD, CRH, Avenue J. Monnet, Sète, FRANCE
2 : IRD, Seychelles, BP 570, Victoria Seychelles
3 : IFREMER, La Réunion, rue Jean Bertho, BP 60, 97822 Le Port, France
4 : IRD, La Réunion, 16 rue Claude Chappe, ZI Développement 2000, 97420 - Le Port, France
5 : University of Cape Town, Dep. of Oceanography, Private Bag X3, Rondebosch 7701, South Africa
Résumé Pour ce qui concerne la France, trois flottilles ont des activités de pêche thonière dans l'Océan Indien :
- les senneurs opérant pour l’essentiel à partir des Seychelles, - les palangriers basés à La Réunion, et à un moindre degré la petite pêche réunionnaise.
La flottille thonière française à la senne exerçant dans l’océan Indien atteint 8 navires en 2011 et ses capture se sont élevées à 42 900 tonnes, soit un niveau sensiblement inférieur à celui de 2010 (47 000 t) malgré une stabilité de l’effort de pêche (2 109 jours de pêche en 2011 et 2 132 jours en 2010). Le programme observateur mis en place depuis 2005, qui a permis de fournir les premières évaluations des rejets et des prises accessoires en 2008, a du être stoppé mi 2009 pour raison de sécurité, face au développement de la piraterie, puis faute de place disponible à bord car des forces de sécurité ont du être embarquées. Ce programme a repris en 2011 en particulier sur les plus grands senneurs de la flottille mis en service récemment.
La flottille palangrière basée à La Réunion se composait en 2011 de 38 navires actifs, 28 de plus de 10 mètres et 10 de moins de 10 mètres. Si l’espadon reste l’espèce cible la part des autres espèces de thons (albacore, patudo et germon) est loin d’être négligeable (environ 50% en 2009 et 40% en 2010 et 2011). En 2011, les prises ont atteint 2 700 t, en légère augmentation par rapport à 2009 (2 300 t). Cette augmentation est probablement le fait de l’augmentation de l'effort de pêche (de 2.3 à 3.4 millions d’hameçons entre 2009 et 2011) Certains bateaux ont nettement augmenté leur effort en modifiant notamment leur stratégie de pêche (transbordement, base avancée sur Madagascar,…). On peut également noter le dépôt de bilan d’un armement et de son usine de transformation en cours d’année 2011 (8 navires dont 2 déjà inactifs depuis plusieurs années). Un programme d’observateurs a démarré en 2007, avec un taux de couverture d’environ 9 % en 2010 sur la flottille des palangriers hauturiers de plus de 10 m. Un programme d’auto échantillonnage est en place sur les plus petites unités.
La flottille artisanale exploitant les métiers de la ligne à main représente 80 % du nombre de bateaux de pêche réunionnais. Elle est composée de deux types d’embarcations : - les barques faiblement motorisées (inférieur à 6 m, 91 navires actifs) et - les vedettes, plus puissantes (6 – 12 m, 76 navires actifs). La plupart de ces navires pratiquent les métiers de la ligne (lignes de traîne, de fond, calées ou dérivantes). Les captures de grands pélagiques représentent une part importante des captures de cette flottille (plus de 80% en tonnage) ; elles sont estimées à 240 tonnes en 2011.
Le dispositif de recherche sur les grands pélagiques actuel de la France (IRD & Ifremer principalement) couvre des activités de type observatoire, l’étude des comportements migratoires des grands pélagiques, des études génétiques pour la délimitation des stocks, des études sur la biologie de la reproduction, la mise au point de mesures d’atténuations des prises accessoires et l’étude de la dynamique de l’écosystème tropical. La plupart des projets sont financés sur appels d’offre international, européen ou national. On trouvera dans le rapport la liste des différents projets qui se sont poursuivis ou ont débuté en 2010-2012. Dans l’ensemble, la France a participé activement à tous les groupes de travail organisés par la CTOI, notamment en y présentant 26 contributions scientifiques
en 2012.
Texte intégral
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Comment citer 

Chavance Pierre, Chassot Emmanuel, Bourjea Jerome, Evano Hugues, Nadeau Aurelie, Bach Pascal, Marsac Francis, Dagorn Laurent (2012). UE - France : Rapport national destiné au Comité scientifique de la Commission des thons de l’océan Indien, 2011-2012. https://archimer.ifremer.fr/doc/00109/21983/