Aérosols côtiers dans le nord de la Manche

Autre(s) titre(s) Coastal aerosols in northern channel
Type Article
Date 1987-01
Langue(s) Français
Auteur(s) Flament P1, Lepretre A1, Noel S1, Auger Y1
Affiliation(s) 1 : Laboratoire de Chimie Analytique et Marine, C8, Universite des Sciences et Techniques de Lille, 59655 Villeneuve.d' Ascq Cedex, France
Source Oceanologica Acta (0399-1784) (Gauthier-Villars), 1987-01 , Vol. 10 , N. 1 , P. 49-61
WOS© Times Cited 16
Mot-Clé(s) Aérosols, Éléments-traces, Analyse par correspondance, Distribution granulométrique, Littoral
Résumé

Dix-huit prélèvements d'aérosols ont été effectués en Manche Nord, soit en bordure de mer, soit à quelques milles au large, à l'aide d'un impacteur à cascade (5 étages). L'ensemble des données (concentrations de 8 éléments répartis en 6 classes granulométriques successives) est exploité par analyse factorielle des correspondances. Celle-ci permet de mettre en évidence de larges déformations dans les spectres granulométriques pour les éléments traceurs marin et terrestre (Na et Al). En opposition, les métaux résultant d'activité anthropique (Fe, Pb, Zn, Mn), ont des comportements beaucoup plus typés. Parmi ceux-ci, la présence du manganèse sur le site paraît être indépendante de celle des autres métaux et imputable à une seule source. Pb, Fe, Zn et cuivre fin sont au contraire principalement liés à une autre source d'émission (région dunkerquoise). Il semble cependant que, pour le fer, qui se distingue dans les plans factoriels principaux de l'ensemble plomb-zinc, les émissions moins intenses mais plus proches du site portuaire de Boulogne soient suffisantes pour perturber la distribution granulométrique de la source dunkerquoise. Enfin les modalités les plus grosses du cuivre paraissent être les seules parmi les métaux traces étudiés à se retrouver associées à des vents d'origine marine. En additionnant par élément les concentrations trouvées sur chaque étage, il apparaît que les abondances (ainsi que les enrichissements normés à l'aluminium) sont conformes aux données bibliographiques- exception faite pour le manganèse -, et témoignent ainsi d'une relative stabilité spatio-temporelle de la charge particulaire des basses couches de l'atmosphère dans cette partie de l'Europe. Une approche du profil granulométrique de chaque élément permet de corroborer le modèle de Whitby- à savoir un diamètre aérodynamique équivalent supérieur à 2 Jlm pour le mode «grosses particules» des aérosols générés mécaniquement (Na: 2,88 Jlm; Al: 2,72 Jlm) et une taille comprise entre 0,1 et 2 Jlm pour le mode« accumulation» pour les éléments à caractère atmophile (Pb: 0,65 Jlm; Cd: 1,15 Jlm; Cu: 1,48 Jlm; Zn : 1, 74 Jlm).

Keyword(s) Aerosols, Trace elements, Correspondence analysis, Size distribution, Coastal
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