Recherche de l'origine des sources de contamination microbiologique en rivière de Pénerf. Partie 2, Hiérarchisation des flux et modélisation de la contamination

Type Rapport de contrat
Date 2013-06-13
Langue(s) Français
Référence RST/LER/MPL/13.03
Auteur(s) Treguier CathyORCID1, Hitier BenoistORCID1
Affiliation(s) 1 : Ifremer, France
Mot-Clé(s) Contamination fécale, Escherichia coli, bassin versant, Pénerf, flux, qualité des zones de production conchylicoles, modélisation
Résumé Dans le cadre de la recherche de l’origine des contaminations en rivière de Penerf, une étude a été menée en partenariat entre l’Ifremer et le SIAGM de juillet 2010 à décembre 2011.
Des échantillons d’eau douce aux 8 principaux exutoires, ainsi que des coquillages ont été prélevés à une fréquence bimensuelle afin de dénombrer les indicateurs de contamination fécale Escherichia coli. Le calcul des débits au niveau du bassin versant a permis de reconstituer les flux de bactéries fécales provenant des exutoires étudiés.
La contamination des points de prélèvement coquillages situés plus en amont s’avère être supérieure, en moyenne, à la contamination des points REMI situés en aval. Cependant, aucune relation statistique significative n’a pu être mise en évidence entre les résultats de colimétrie de ces différents points.
La hiérarchisation de ces flux a permis d’identifier les secteurs les plus contributifs, l’Epinay et la Drayac. Cependant, les proportions observées sur ces deux exutoires varient en fonction des mois de l’année et de la pluviométrie. Ainsi, l’Epinayreprésente près de 50 % des apports par temps sec et la Drayac contribue à 40 % du flux total par temps de pluie.
Un modèle hydrodynamique de l’estuaire de Penerf a été construit afin de modéliser les flux issus des différents exutoires.
Ce modèle permet d’estimer correctement les concentrations en E.coli dans l’estuaire durant la période hivernale, mais les sous-estime en été. Ce résultat peut être dû à des sources de contaminations saisonnières, non prises en compte par le modèle.
Enfin, le panache maximum de chaque rejet a pu être représenté géographiquement afin de connaître son impact sur les zones conchylicoles. Les contaminations les plus significatives sont observées, pour le point Pentes par le rejet du Born, et sur le point Port Groix, par le Loc et la Drayac.
Texte intégral
Fichier Pages Taille Accès
23280.pdf 64 2 MB Libre accès
Haut de la page

Comment citer 

Treguier Cathy, Hitier Benoist (2013). Recherche de l'origine des sources de contamination microbiologique en rivière de Pénerf. Partie 2, Hiérarchisation des flux et modélisation de la contamination. RST/LER/MPL/13.03. https://archimer.ifremer.fr/doc/00140/25174/