Cartographie de la contamination chimique des sédiments de la Rade de Toulon

Type Rapport
Date 2014-01
Langue(s) Français
Référence RST.ODE/LER-PAC/14-10
Auteur(s) Demoulin Leo1
Affiliation(s) 1 : Ifremer, france
Editeur Ifremer
Note Convention Cadre Agence de l’Eau RM&C / Ifremer n° 2011-5434
Mot-Clé(s) Mercure, Méthylmercure, Interface eau-sédiment
Résumé La rade de Toulon est une zone semi-fermée (Nord-Ouest de la Méditerranée, France) séparée en deux parties. L'hydrodynamique dans la petite baie conduit à un temps de résidence des eaux assez long, favorisant le risque de la contamination sédimentaire, alors que la grande rade est ouverte à la mer. La cartographie des contaminants pour les sédiments de surface a révélé des valeurs très élevées, en particulier pour les parties les plus confinées de la petite rade. Ainsi, le mercure total dépasse le niveau N2 (législation française sur les sédiments marins/estuariens de dragage : 0,8 mg/kg) en plusieurs points de la rade. Dans le cadre de l'étude de la contamination de la baie de Toulon, l'objectif de cette étude est de mieux appréhender la mobilité du mercure et la formation du méthylmercure dans deux sites clés de la petite rade : l'un proche du port de Toulon et l'autre situé dans la baie du Lazaret, lieu d'aquaculture et de mytiliculture. Diverses techniques d'échantillonnage ont été déployées pour étudier l'interface eau-sédiment. A proximité de l'interface, l'eau sus-jacente au sédiment était échantillonnée par l'utilisation du SUSANE (Suprabenthic Sampler for Nearshore Environments). L'eau interstitielle du sédiment était prélevée par des dispositifs de dialyse in situ appelés « Peepers ». Le carbone organique dissous, le fer, le manganèse, les phosphates solubles réactifs (PSR) et les sulfates ont permis de caractériser la succession d'états d'oxydo-réduction dans les colonnes eausédiment étudiées. Le mercure total dissous (HgTD) a montré des pics (supérieurs à 25 ng/L) corrélés avec les zones de minéralisation de la matière organique, alors que les pics de méthylmercure (MeHgD, supérieurs à 8,8 ng/L) correspondent aux maximum de PSR. Les processus diagénétiques qui gouvernent ces modèles sont présentés et discutés.
Texte intégral
Fichier Pages Taille Accès
32813.pdf 54 2 MB Libre accès
Haut de la page