Modélisation hydrodynamique du canyon de Cassidaigne

Autre(s) titre(s) Modelling of hydrodynamics in the Cassidaigne canyon
Type Mémoire
Date 2014-06
Langue(s) Français
Auteur(s) Cappelli Robin1
Affiliation(s) 1 : Ifremer, France
Note Mémoire Master sciences et technologies 2ème année. Année universitaire 2013-2014. Université du Sud Toulon Var. Mention: Physique et Sciences pour l'ingénieur. Spécialité: Physique et Surveillance de l'Environnement. Stage effectué du 1er février 2014 au 1er août 2014 au sein du laboratoire LER-PAC du centre IFREMER de La Seyne sur Mer. Directeur de stage: Ivane Pairaud. Responsable du stage pour l'université: Anne Molcard.
Résumé Les canyons sous-marins au large du golfe du Lion constituent des zones d'échange entre les eaux du plateau et celles du large. Ces échanges sont fortement contraints par la dynamique locale et environnante. Or, ces canyons constituent des lieux d'habitat privilégiés pour certaines espèces de coraux méditerranéens. Les coraux d'eau froide vivent en profondeur fixés sur la roche et à des températures inférieures à 15°C. Ils ont notamment été observés sur les flancs du canyon de Cassidaigne situé au large de Cassis (calanques de Marseille), dans une zone connue pour être le siège d'upwellings intenses associés aux forts vents d'Ouest-Nord Ouest. Au niveau du canyon, les processus d'upwelling, de downwelling, la présence d'oscillations inertielles et les interactions avec la circulation générale rendent l'étude de la zone complexe. Dans le cadre du travail présenté, une configuration du modèle hydrodynamique MARS3D a été mise en place sur la zone du canyon au Sud de Marseille afin d'étudier les caractéristiques hydrologiques et la circulation, en particulier près du fond au niveau des lieux de vie des coraux. Le modèle a été validé par comparaison aux observations in situ et satellitaires sur la période de septembre à décembre 2013 (pendant la destratification). L'étude des courants modélisés a permis de confirmer que les endroits colonisés correspondaient à des zones de courants maximums plus intenses qu'aux alentours, susceptibles de contribuer au nettoyage des coraux.
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