Estimation des stocks de palourdes sur les côtes oléronnaises du bassin de Marennes-Oléron

Type Mémoire
Date 2009
Langue(s) Français
Auteur(s) Bordeyne François1, 2
Affiliation(s) 1 : Ifremer, La Tremblade, France
Note Mémoire DUT Génie Biologique, Université de Caen. Stage effectué sous la Responsabilité de Stéphane Robert
Résumé

La vénériculture a connu un essor important dans les années 1980, grâce à la mise en place de techniques de reproduction et de grossissement pour la palourde croisée japonaise. Cependant, la maladie de l'anneau brun, qui a été la cause de fortes mortalités, ainsi que la concurrence intemationale provoquant une chute des cours de la palourde, ont été à l'origine du coup d'arrêt de la vénériculture dès la fin des années 80. A l 'heure actuelle, la vénériculture reste une activité marginale. Néanmoins, le long des côtes françaises, et notamment au niveau du bassin de Marennes-Oléron, des populations de palourdes se sont développées à l'état naturel. Cela entraîne une activité de pêche professionnelle et touristique relativement importante. Dans le but de gérer convenablement les stocks naturels de palourdes, le Comité Régional des Pêches Maritimes et des Elevages Marins Poitou-Charentes (CRPMEM) a sollicité l'IFREMER pour réaliser une campagne d'estimation des stocks sur les zones de pêche professionnelle, de Bonne Anse (164 tonnes déclarées en 2008) et de Bellevue (7,5 tonnes déclarées en 2008) (source IFREMER). Par ailleurs, en coopération avec l'association Iodde (Ile d'Oléron Développement Durable Environnement), une campagne d'estimation des stocks sur la zone de pêche à pied de Saint-Trojan a été réalisée. A partir du nombre de pêcheurs actifs sur la zone de pêche, d'une estimation du temps moyen de pêche (lh30) et du poids moyen prélevé par personne et par heure (environ 2 kg/h), Iodde a estimé pour l'année 2007, la récolte de palourdes par les particuliers entre 48 et 58 tonnes sur le site de Manson à Saint-Trojan (Iodde, 2007). Alors que des études sur les stocks de palourdes ont été réalisées pour le bassin d'Arcachon (Caill-Milly et al., 2003, 2006), pour la rivière de Pont l'Abbé (Dimeet et al., 2008) et le Golfe du Morbihan (D'Hardivillé et al., 2008), aucune étude de ce genre n'a été menée sur le bassin de Marennes-Oléron. Ce travail devait initialement se réaliser avec le soutien logistique d'un navire de surface équipé d'une grue hydraulique permettant d'actionner une benne Hamon. La non-disponibilité de ce matériel a réorienté la méthodologie et les objectifs du stage. La technique de prélèvement avec la benne Hamon préconisée par Caill-Milly et utilisée dans le Golfe du Morbihan a été remplacée par la méthode des cadrats utilisée pour la rivière de Pont l'Abbé. Cette technique, plus lourde à mettre en oeuvre a de fait limité les zones de travail. Il n'a été possible d'exploiter que 2 des 3 zones citées sur des superficies plus faibles que prévues. L'objectif a donc été d'estimer les stocks de palourdes en termes d'abondance et de biomasse sur ces deux zones.

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