FN Archimer Export Format PT Rapport TI Inventaire des ulves en Bretagne. Année 1997. Rapport de synthese OT Study of ulva proliferations in brittany. Year 1997. Synthetic report BT AF MERCERON, Michel AS 1:1; FF 1:PDG-DOP-LER; C2 IFREMER, FRANCE SI BREST SE PDG-DOP-LER UR https://archimer.ifremer.fr/doc/1998/rapport-1580.pdf LA French DT Report DE ;Bretagne;Nitrate;Prolifération;Ulve;Eutrophisation;Brittany;Nitrate;Proliferation;Ulva;Eutrophication AB L'inventaire annuel des ulves en Bretagne a pour but d'établir une chronique des proliférations d'ulves et des apports nutritifs qui les alimentent. L'objectif est de détecter les effets d'une réduction volontaire de ces apports, et de les distinguer des variations naturelles. Ce premier inventaire véritablement quantifié de 1997 constitue le point zéro de la démarche. Un recensement général des sites atteints sur la côte bretonne a été effectué. 45 sites touchés sont répertoriés. Ce sont à peu près les mêmes que ceux recensés antérieurement en 1988, 1991 et 1994. Les Côtes d'Armor sont les plus concernées, suivies du Finistère. Le Morbihan l'est peu, et l'Ille et Vilaine pas du tout. Des quantifications précises des biomasses d'ulves ont été effectuées sur une quinzaine de plages à la belle saison, ainsi que la mesure des apports azotés par les cours d'eau locaux (nitrate principalement). Le flux d'azote - le facteur limitant des marées vertes, avec un faible déplacement des masses d'eau et une plage sableuse de grande taille - ont été très faibles en fin de printemps-début d'été 1997 : de 55 à 60 % des flux de 1996 en centre baie de Douarnenez. La saison 1997 peut être considérée comme une année sèche de référence. Mais cela ne semble pas s'être traduit par des biomasses d'ulves plus faibles, du moins en baie de Saint Brieuc (saturation en sels nutritifs ? orientation des vents favorables aux échouages ?). Les quantités observées se montent à 20 000 t pour l'ensemble de la Bretagne, et celles ramassées à 43 000 t. Les baies de Saint-Brieuc et Lannion sont les plus atteintes. Le rapport entre la quantité maximum d'algues constatée (observée ou ramassée) et celle, théorique, provenant de la conversion intégrale du flux d'azote de juin en ulves a été calculé. Très variable selon les sites, ce rapport indique leur plus ou moins grande efficacité à utiliser l'azote disponible pour la prolifération des algues. L'existence d'un stock d'ulves "off-shore" est probable. Son étude doit commencer en 1998. A l'avenir, la quantification des ulves sur les plages devra être faite entre mi-juin et mi-juillet, juste avant les ramassages estivaux. Pour mieux appréhender les flux azotés des crues (brèves) de la belle saison, il est conseillé d'établir des enregistreurs de débit au débouché des cours d'eau les plus irréguliers. AB The yearly study of Ulva in Brittany aims at building a time series of its proliferations and corresponding nutrient loadings. The goal is to detect results of wilful loading reductions, and to distinguish them from natural variations. This first actually quantified study is the starting bench-mark of the process. Forty-five concerned sites were listed in 1997. They are nearly the same as in 1988, 1991 and 1994 (previous rough census). The Côtes d'Armor and then the Finistère are the most affected departments. The Morbihan is less and file et Vilaine not at all. Ulva biomass was precisely quantified in about fifteen locations during the growing season, along with nitrogen loadings of local streams (mostly nitrate). The fluxes of nitrogen - the limiting factor in association with a long flushing time of seawater and a large sandy beach - were very low during the end of spring and summer beginning of 1997. So in the mid part of the bay of Douarnenez, they were only 55-60 % of 1996. The 1997 season is to be considered as a dry reference year. But it seems that it did not induce a substantial lowering of the Ulva biomass, at least in the bay of Saint-Brieuc (possibly due to a saturation of the site by nutrients, or winds favouring algae beaching ...). On the Brittany coasts as a whole, the Ulva observed stocks amounted to 20 000 metric tons, and the collected production to 43 000 t. The bays of Saint-Brieuc and Lannion were the most loaded. The ratio between the maximum Ulva biomass (observed or collected) and that, theoretical, obtained by converting the whole nitrogen flux of June to Ulva was computed. This index is very different among the sites. It displays their more or less efficient ability to make the available nitrogen to be utilized by Ulva proliferation. An offshore Ulva stock probably also exists. Its study must begin in 1998. In future, algae biomass on beaches must be estimated from mid-June to mid-July just before summer collecting. In order to pick up the nitrogen fluxes of summer (short) floods, it is recommended to fit out the most irregular streams with discharge recorders. PY 1998 PD FEB ID 1580 ER EF