FN Archimer Export Format PT Rapport TI Mortalité et croissance de l'huître creuse C. gigas dans le bassin de Marennes Oléron. Résultats obtenus sur le site atelier de Ronce-Perquis en 1997-1999 OT Mortality and growth of oyster dig C. gigas in the basin of Oléron Marennes oyster. Results obtained on the site workshop of Ronce-Perquis en 1997-1999 BT AF SOLETCHNIK, Patrick LE MOINE, Olivier FAURY, Nicole RAZET, Daniel GEAIRON, Philippe ROBERT, Stephane GOULLETQUER, Philippe TAILLADE, Sylvie AS 1:;2:;3:;4:;5:;6:;7:;8:; FF 1:PDG-DOP-LER-LERPC;2:PDG-DOP-LER-LERPC;3:PDG-DOP-DCN-AGSAE-LGP;4:PDG-DOP-LER-LERPC;5:PDG-DOP-LER-LERPC;6:PDG-DOP-LER-LERPC;7:PDG-DP2S;8:PDG-DOP-LER-LERPC; SI LA TREMBLADE NANTES SE PDG-DOP-LER-LERPC PDG-DOP-DCN-AGSAE-LGP PDG-DP2S UR https://archimer.ifremer.fr/doc/2000/rapport-1641.pdf LA French DT Report DE ;Bay of Marennes Oleron;Crassostrea gigas;Reproductive effort;Biochemical composition;Growth;Sampling strategy;Mortality rates;Bassin de Marennes Oléron;Crassostrea gigas;Effort de reproduction;Composition biochimique;Croissance;Méthodologie d'estimation;Taux de mortalité AB L'étude 1999 des taux de mortalités de C. gigas a permis d'estimer, selon les sites, les taux de pertes de 32 et 40 % au niveau des élevages à plat sur le banc ostréicole de Ronce-Perquis. En 1997, la mortalité moyenne de fin d'élevage "à plat" était comprise entre 23-29 %, sans différence inter sites. En 1998, cette mortalité moyenne est de 17-32 %, avec une mortalité sur le site 4 inférieure à celle des autres sites (~17 %). Cependant, le bilan effectué au terme des études menées en 1999 permet de conclure à la sous estimation de 7 à 8 % de la mortalité des cheptels sur le plat en 1997 et 1998. En effet, l'étude de la dispersion spatiale des taux de mortalité sur 2 sites expérimentaux subdivisés en 25 cadrats a montré une large variabilité comprise entre 17-37 % et 22-56 %, pour les sites 1 et 2 respectivement. Malgré cette variabilité importante, les taux de mortalité sont supérieurs sur le site le plus vaseux. A la différence du premier site, le site 2 montre une géodispersion non aléatoire de la mortalité, avec un taux de mortalité supérieur de 10 % à l'est du parc. Cette étude systématique de la mortalité sur 25 cadrats contigus démontre les biais d'échantillonnage lors des estimations de mortalités sur les élevages à plat. La "dispersion" des mesures en quelques mois d'élevage est de l'ordre de 10 - 15 %. La méthodologie développée permet une amélioration significative de la précision des estimations. La mortalité au terme de l'élevage peut être décomposée entre une mortalité "historique et de mise en élevage" et une mortalité "d'élevage" directement dépendante des conditions environnementales et d'élevage. Cette mortalité initiale liée à l'historique zootechnique du cheptel peut être supérieure à la mortalité d'élevage comme en 1999. Les mortalités de mise en élevage sont de 3, 7 et 21 % respectivement en 1997, 1998 et 1999. Elles confirment l'importance des différences de « qualité » initiale des cheptels dans l'explication des mortalités. Les performances de croissance en coquille et en poids de chair des élevages à plat sont inférieures à celles des élevages sur table. Le site le plus à l'est de la radiale (75 % d'immersion) est le site présentant systématiquement les performances de croissance les plus élevées. Le gradient positif de croissance de l'ouest vers l'est tend à diminuer entre 1997 et 1999 avec des performances de croissance s'homogénéisant sur le site atelier de Ronce-Perquis. Le gain somatique des cheptels est équivalent pour les élevages sur table et à plat en fin d'élevage (post ponte), atteignant 0,4 g en 1997 et 1998 (huîtres de 2 ans), et de 0,7 g en 1999 (huîtres de 3 ans). La prise de poids sec liée à la maturation des produits génitaux est 2-3 fois supérieure pour les élevages sur tables que pour ceux à plat. Les cycles "glucidiques" sont semblables en 1997 et 1999 avec des taux atteignant 20 % en post ponte. En 1998, année défavorable à la croissance, la teneur en sucres de la chair des huîtres ne dépasse pas 5 % au cours du cycle d'élevage. L'abondance des larves d'huîtres, échantillonnées par pêche, dans le bassin de Marennes-Oléron a été corrélée de façon significative avec les estimations d'effort de ponte. Au cours des 3 années d'étude, la ponte est "fractionnée", avec deux émissions d'intensité différente réparties entre juillet et août. AB The 1999 monitoring of the C. gigas mortality rates showed a 32 to 40% loss for the on-bottom rearings located on the Ronce-Perquis oyster bank. In 1997, the averaged mortality rate varied between 23 and 29% without significant site effect. These mortality rates were ranging from 17 to 32% in 1998 with significant limited mortality rate on site 4 (17%). However, those rates were underestimated by 7 to 8%, based on our 1999 study, Actually, the spatial distribution for these rates on 2 experimental sites divided into 25 subunits demonstrated a large variability ranging from 17-37% and 22-56% for sites 1 and 2, respectively. In spite this large variability, the mortality rates results were larger on the muddy bottom site. In contrast to site 1, the oysters deployed on site 2 showed a non-random mortality rate distribution with a 10% greater rate on the eastern side of the lease. This study demonstrated the likely bias induced by the traditional sampling strategy to estimate mortality rates on on-bottom oyster cultures. The loss due to spatial dispersion was estimated to reach 10 to 15%. A significant improvment in estimating mortality rates was obtained by the 1999 methodology. The mortality rate at the study completion can be divided into two parts: 1) an initial rate resulting from zootechnical practices and the oyster deployment, and 2) the rearing mortality rate function of the environmental and on-going rearing conditions. This initial mortality rate can reach greater values than the rearing mortality rate, as described in 1999. Initial mortality rates reached 3, 7 and 21% in 1997, 1998, and 1999 respectively. This also demonstrated the critical effect of the initial oyster physiological condition, and therefore the oyster batches characteristics in explaining mortality rates. The overall growth performance in terms of shell and meat weight gains was significantly lower for on bottom rearing conditions compared to off bottom culture. The Eastern experimental site located at a 75% immersion time showed systematically the greater growth performances. The significant growth gradient from wester to eastern locations tend to decrease from 1997 to 1999. Similarly, the overall growth variability has decreased between 1997 and 1999. The somatic weight increase was similar at the end of the experiment for both on- and bottom rearing oyster batches, reaching 0.4g in 1997 and 1998 (2 years old) and 0.7g in 1999 (3 years old). The dry meat weight increase resulting from the gametogenesis was greater from a 2-3 factor for off- bottom compared to on bottom reared oysters. The carbohydrates concentrations patterns were similar in 1997 and 1999, reaching 20% at the post spawning stage. In 1998, the carbohydrates' concentrations was systematically below 5% over the rearing cycle. The oyster larval abundance, sampled in the Bay of Marennes Oleron, was significantly correlated with the population spawning effort. Over 3 experimental years, two spawnings events of various intensity were observed on a yearly basis, mainly in July and August. PY 2000 PD APR ID 1641 ER EF