FN Archimer Export Format PT J TI Past and present geographical distribution of populations of Portuguese (Crassostrea angulata) and Pacific (C. gigas) oysters along the European and north African Atlantic coats OT Distribution géogaphique passée et présente de populations de l'huître portugaise (Crassostrea angulata) et de l'huître japonsaise (C. gigas) le long des côtes européennes et nord-africaines BT AF FABIOUX, Caroline HUVET, Arnaud LAPEGUE, Sylvie HEURTEBISE, Serge BOUDRY, Pierre AS 1:;2:;3:;4:;5:; FF 1:PDG-DOP-DCB-PFOM-PI;2:PDG-DOP-DCB-PFOM-PI;3:PDG-DOP-DCN-AGSAE-LGP;4:PDG-DOP-DCN-AGSAE-LGP;5:PDG-DOP-DCB-PFOM-PI; SI BREST LA TREMBLADE SE PDG-DOP-DCB-PFOM-PI PDG-DOP-DCN-AGSAE-LGP TC 0 UR https://archimer.ifremer.fr/doc/2002/publication-2785.pdf LA English DT Article DE ;Geographical distribution;Crassostrea angulata;Crassostrea gigas;Distribution géographique;Crassostrea angulata;Crassostrea gigas AB Les deux huîtres creuses Crassostrea gigas et Crassostrea angulata sont aujourd'hui communément classées dans la même espèce du fait de leur similarité morphologique et génétique et de leur hybridation en conditions expérimentales. La forte expansion de C. gigas en Europe ayant succédée à la disparition des populations de C. angulata, affectées par une infection virale, il était intéressant d'étudier la distribution actuelle des deux taxons d'huîtres en Europe. Dans la présente étude, la composition génétique de dix-sept populations d'huîtres creuses échantillonnées en France, en Espagne, au Portugal, au Maroc et en Italie, a été analysée avec un marqueur diagnostique, le gène mitochondrial de la Cytochrome Oxydase I. Deux zones géographiques distinctes ont ainsi été mises en évidence. Toutes les populations, situées dans le nord de la zone échantillonnée en Europe, sont principalement constituées par des haplotypes C. gigas. Inversement, les populations sud européennes et Marocaines sont principalement composées d'haplotypes C. angulata. Aucune population sauvage d'huître creuse n'a été trouvée entre La Corogne (Nord Espagne) et Lisbonne (Ouest Portugal). Les résultats ont montré de très faibles mélanges des deux taxons dans quelques populations en France et dans le nord de l'Espagne qui pourraient être imputés à du polymorphisme ancestral suggérant l'ancienne présence de C. angulata sur ces côtes. Néanmoins, des mélanges notables des deux taxons ont été observés dans le sud du Portugal où la présence de C. gigas résulterait d'importations de naissain dans cette région. Cette étude suggère une récente modification de la composition génétique des populations dans le sud du Portugal et montre que les activités humaines ont créées des zones de contact entre les deux taxons alors qu'aucune zone naturelle de sympatrie n'a été mise en évidence en Europe. AB Today, it is commonly accepted that C. angulata and C. gigas are a single species according to morphological, genetic and experimental hybridization data. Following the viral disease that affected C. angulata and the subsequent expansion of C. gigas in Europe, it was of interest to examine the geographical distribution of both taxa in Europe. We studied the genetic composition of seventeen populations of cupped oysters, sampled in France, Spain, Portugal, Morocco and Italy, using a diagnostic marker, the mitochondrial Cytochrome Oxydase I gene. Results showed two distinct geographical zones. All the populations located in the northern part of the European sampled zone were mainly composed of C. gigas haplotypes whereas populations from southern Europe and Morocco were mainly composed of C. angulata haplotypes. No natural populations were found between Coruña (northern Spain) and Lisbon (western Portugal). Very limited mixtures of the two taxa were observed in France and northern Spain, which might correspond to ancestral polymorphism and suggest the past presence of C. angulata in these regions. However, some notable mixtures were observed in the south of Portugal. This could be the result of importation of C. gigas spat to this region. These results indicate a recent change in genetic composition of populations in southern Portugal and show that human activities have created contact zones between the two taxa although no natural sympatric zones exist in Europe. PY 2002 SO Haliotis PU Société Française de Malacololgie VL 31 BP 33 EP 44 ID 2785 ER EF