FN Archimer Export Format PT J TI Etude biometrique d'une population de laminaria digitata lamouroux de l'etage infralittoral profond 1. - résultats relatifs aux dimensions des thalles OT Biometric study of a laminaria digitata lamouroux population of the deep infralittoral layer 1. – results concerning the thalli's sizes BT AF PEREZ, René AS 1:; FF 1:; TC 0 UR https://archimer.ifremer.fr/doc/1969/publication-3157.pdf LA French DT Article AB Au cours de l'année 1964-1965, J. COSSON a suivi l'évolution d'une population de Laminaria digitata vivant au large de Luc-sur-Mer (Calvados), sur le rocher de « Quihot ». Cette population, qui émerge aux marées basses de vives-eaux, se situe à la limite supérieure de l'étage infralittoral, c'est-à-dire dans des conditions très particulières pour une espèce qui vit généralement en dessous de cette limite. J. COSSON faisait d'ailleurs lui-même remarquer que, pour cette raison, ses résultats ne pouvaient être généralisés. La différence entre ses propres observations et les quelques mesures faites par des plongeurs sous-marins sur des colonies vivant au voisinage du rocher de « Quihot », mais plus profondément, laissait supposer une évolution différente de l'espèce en surface et en profondeur. C'est pour vérifier cela que nous avons refait, sur une population de Laminaria digitata située au-dessous du niveau des plus basses mers (population dite « profonde » ou de « mer »), des travaux identiques à ceux de COSSON sur la population du rocher de « Quihot » (population dite de « rive » ). On conçoit que l'élaboration d'un tel programme posa de nombreux problèmes que nous n'aurions pu résoudre sans l'aide du laboratoire d'Algologie de la Faculté des Sciences de Caen que dirige M'me le professeur GAYRAL et le concours du laboratoire de Luc-sur-Mer. Nous avons utilisé une équipe de plongeurs sous-marins qui avaient accepté de suivre un entraînement hebdomadaire de façon à être capables de séjourner deux à trois heures sous l'eau aussi bien en été qu'en hiver. Si, en été, le travail fut, en effet, relativement facile, en hiver, au contraire, dans une eau dont la température ne dépassait pas 6°C, il fut extrêmement pénible (OCR non controlé) AB During the year 1964-1965, J. COSSON monitored the growth of a Laminaria digitata population living off the coast of Luc-sur-Mer (Calvados), on Quihot Rock. This population, which emerges during spring tides' low tides, is located at the upper limit of the infralittoral level, that is, in very peculiar conditions for a species that usually lives below this limit. J. COSSON himself, incidentally, pointed out that for this reason, his results could not be generalised. The difference between his own observations and the small number of measurements done by undersea divers on colonies living in the neighbourhood of Quihot Rock, but deeper, leads us to suppose a different development of the species on the surface and down below. It was in order to verify this that, on a Laminaria digitata population located below the level of the lowest seas (so-called "deep" or "sea" population), we repeated research identical to COSSON's on Quihot Rock population (so-called "shore" population). You can imagine that the development of such a programme posed several problems that we would not have been able to resolve without the help of the Algology Laboratory of the Caen Faculty of Science headed by Professor GAYRAL and the support of the Luc-sur-Mer laboratory. We used a team of undersea divers who had accepted to attend a weekly training in order to be able to stay under water for two to three hours in summer as well as in winter. Whereas, in summer, the work was in fact relatively easy, in winter, on the contrary, in water whose temperature did not rise above 6°C, it was extremely hard. PY 1969 PD MAR SO Revue des Travaux de l'Institut des Pêches Maritimes SN 0035-2276 PU ISTPM VL 33 IS 1 BP 117 EP 135 ID 3157 ER EF