| Autre(s) titre(s) |
Growth of sea bream, Pagellus Centrodontus Delaroche |
| Type |
Article |
| Date |
1969-09 |
| Langue(s) |
Français |
| Auteur(s) |
Gueguen Jacques |
| Source |
Revue des Travaux de l'Institut des Pêches Maritimes (0035-2276) (ISTPM), 1969-09 , Vol. 33 , N. 3 , P. 251-264 |
| Résumé |
Sans atteindre les tonnages importants de certains gadidés nordiques, ni les cours élevés des poissons dits « nobles » comme le merlu ou la sole, la dorade, Pagellus centrodontus DELAROCHE, occupe dans la pêche fraîche française une place non négligeable. Parmi les espèces démersales traditionnelles du golfe de Gascogne considéré au sens large, c'est-à-dire comprenant les fonds du nord de l'Espagne et du sud du plateau celtique, elle se place en quatrième position au point de vue de la valeur totale des apports. Elle n'est précédée que par le merlu, la baudroie et la sole. Le tonnage qu'elle représente pour les ports français de l'Atlantique était de 3 600 tonnes en 1955; il a approché 5 800 tonnes en 1959 et se maintient pour les dernières années vers 5 200 tonnes. L'examen des statistiques globales montre que si quelques fluctuations apparaissent dans les poids débarqués, ceux-ci ne décroissent pas de façon sensible comme pour d'autres poissons et notamment le merlu. Il serait intéressant, pour toutes ces raisons, d'aborder l'étude de la dorade, de se rendre compte si elle peut être soumise à une exploitation plus intense ou si, au contraire, on doit envisager des mesures conservatoires à son égard. Il n'existe jusqu'à présent aucun travail sur la dynamique de ce poisson. Sa croissance même est mal connue : si pour le Maroc on peut se référer à l'étude faite par COUPÉ en 1954, pour l'Atlantique européen seul OLIVIER (1928) jusqu'à ces dernières années semblait s'être penché sur cette question, procédant à une numération d'anneaux sur 331 écailles. Il précisait qu'il ne s'agissait que d'un travail préliminaire qu'il convenait de poursuivre. Plus récemment des chercheurs espagnols (RAMOS et CENDRERO, 1967) ont entrepris des recherches sur la biologie de Pagellus centrodontus, mais aucune publication n'a encore été effectuée et seuls des résultats préliminaires ont fait l'objet d'une note présentée au Conseil international pour l'Exploration de la Mer. Il reste donc de nombreux problèmes à résoudre; nous nous sommes proposé en premier lieu de clarifier celui de la croissance. (OCR non contrôlé) |
| Résumé en anglais |
Although it does not reach the large tonnages of some Nordic gadidae, nor the high flows of so-called "noble" fish such as hake or sole, sea bream, Pagellus centrodontus Delaroche, occupies an important place in French wet-fishing. Among traditional demersal species of the Gulf of Gascony taken in the widest sense, which is to say including the sea beds of northern Spain and the southern Celtic shelf, it is in fourth place from the point of view of total intake value. Only hake, angler and sole have larger total value. The tonnage that it represents for French ports on the Atlantic was 3,600 tonnes in 1955; it came close to 5,800 tonnes in 1959 and has stayed steady at about 5,200 tonnes for the last few years. A close look at the overall statistics shows that even if a few variations appear in the landed weights, these do not decrease in an appreciable way as they do with other fish, particularly hake. It would be worthwhile, for all these reasons, to study the sea bream to determine whether it can be subjected to more intense exploitation or whether, on the contrary, conservation measures should be considered on its behalf. There is currently no research on the dynamics of this fish. Even its growth is poorly understood: although for Morocco it is possible to consult the study done by COUPE in 1954, for the European Atlantic, only OLIVIER (1928) until the last few years seemed to have studied this question, performing a ring count on 331 scales. He made it clear that it was a preliminary study that should be continued. More recently, Spanish researchers (RAMOS and CENDRERO, 1967) undertook research on the biology of Pagellus centrodontus, but as yet nothing has been published and only preliminary results have been the subject of a paper presented at the International Council for the Exploration of the Sea. There are therefore many problems left to resolve; we intend first of all to clarify that of growth. |
| Texte intégral |
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| publication-3176.pdf |
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