Observations sur les sols ostreicoles du bassin d'Arcachon

Autre(s) titre(s) Observations on oyster farm beds in Arcachon Bay
Type Article
Date 1969-09
Langue(s) Français
Auteur(s) Deltreil Jean-Pierre
Source Revue des Travaux de l'Institut des Pêches Maritimes (0035-2276) (ISTPM), 1969-09 , Vol. 33 , N. 3 , P. 343-349
Résumé A la haute mer le bassin d'Arcachon couvre une superficie de 15 500 ha. A la basse mer, l'étendue du plan d'eau se trouve réduite du tiers ou des deux tiers selon l'importance du coefficient de la marée et morcelée par l'émersion des plages sableuses du littoral, des bancs de sable qui encombrent les chenaux, les îlots sablo-vaseux ou crassats qui couvrent de vastes étendues peuplées par l'herbier à Zostera nana. Dans ce cadre l'ostréiculture occupe 1 700 ha environ dont 300 réservés au captage et 1 400 à l'élevage proprement dit. Les parcs à huîtres sont aménagés à la partie inférieure des terrains émergents, plages et crassats, sensiblement de la cote 0,10 m à la cote + 1,10 m (référence au zéro des cartes marines locales). Ainsi la zone ostréicole, qui dans la plupart des cas occupe des emplacements naturellement peuplés par les zostères, correspond au niveau supérieur de l'herbier à Postera marina et, pour sa plus grande part, à l'herbier à Z. nana. La variété des terrains qui, à l'état naturel, s'offrent à l'ostréiculture arcachonnaise et la nécessité de faire un choix parmi eux expliquent que l'on se soit intéressé très tôt à la nature des sols ostréicoles. C'est ainsi que dès 1870 les frères MONTAUGÉ faisaient procéder à des analyses du sol des crassats en vue d'y installer des parcs à huîtres. L'état à la fois trop fragmentaire et trop général de nos connaissances en matière de terrains ostréicoles justifiait qu'une étude plus approfondie soit entreprise. Nous avons réuni dans cette note quelques observations relatives à la composition granulométrique, au taux de carbonate de calcium, à la teneur en matière organique des différents sols de parcs d'élevage exploités sur l'ensemble de la baie. Sur la figure 1 nous avons situé les 46 stations prospectées. (OCR non contrôlé)
Résumé en anglais At high tide, Arcachon Bay covers an area of 15,500 ha. At low tide, the water surface is reduced by a third or two-thirds, according to the amplitude of the tide. Sandy beaches, sandbanks that clog channels, muddy sand islets or vast Zostera nana beds are all exposed at low tide. In this context, oyster farming occupies roughly 1,700 ha of which 300 are reserved for spat collection and 1,400 are dedicated to rearing oysters. Oyster farms are set up on the lower intertidal zone, on beaches and in Zostera beds, from 0.10 m to 1.10 m (height on the shore above chart datum). The oyster-farming area, which for the most part occupies natural Zostera beds, is thus situated at the upper limit of Zostera (usually Z. nana) beds. Given the large variety of substrates that lend themselves to oyster farming in Arcachon Bay, it was necessary to study the characteristics of each to determine the best choice. In 1870, the Montaugé brothers analysed Zostera beds to determine their suitability for oyster farming. Knowledge on oyster bed substrates was only fragmentary and very general at that time, necessitating more detailed studies. In this study, we collected data on the granulometry, calcium carbonate concentrations and organic matter concentrations of different substrates in the farmed zones in the Arcachon Bay. Figure 1 shows the 46 stations that were studied. (unverified OCR)
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Comment citer 

Deltreil Jean-Pierre (1969). Observations sur les sols ostreicoles du bassin d'Arcachon. Revue des Travaux de l'Institut des Pêches Maritimes, 33(3), 343-349. Open Access version : https://archimer.ifremer.fr/doc/00000/3182/