FN Archimer Export Format PT SLIDE TI Impact génétique de la production intensive d'huîtres en écloserie : processus de dérive et de sélection liés aux pratiques d'élevage larvaire OT Genetic impact of intensive oyster production in hatcheries: drifting and selection process linked to the larviculture practices BT AF TARIS, Nicolas SAUVAGE, Christopher BOUDRY, Pierre AS 1:;2:;3:; FF 1:PDG-DOP-DCN-AGSAE-LGP;2:PDG-DOP-DCN-AGSAE-LGP;3:PDG-DOP-DCB-PFOM-PI; SI LA TREMBLADE BREST SE PDG-DOP-DCN-AGSAE-LGP PDG-DOP-DCB-PFOM-PI UR https://archimer.ifremer.fr/doc/2004/acte-3481.pdf LA French DT Slideshow DE ;Crassostrea gigas;Huîtres;Marqueurs microsatellites;Reproduction;Sélection;Dérive génétique;Variabilité génétique;Génétique AB Les huîtres, comme de nombreux bivalves marins, se caractérisent par une très forte fécondité et de faibles taux de survie aux stades précoces. La reproduction en écloserie, réalisée dans des conditions bien différentes de celles du milieu naturel (densité, alimentation, température...), tend à optimiser la production de larves et de juvéniles. Ainsi, les larves présentant des croissances lentes sont systématiquement éliminées. Des résultats précédents suggérant qu'il existe de la variabilité génétique pour les caractères liés au développement précoce, notre démarche consiste à étudier les processus évolutifs (dérive génétique et sélection) liés à la reproduction en écloserie. L'utilisation de marqueurs microsatellites permettant de réaliser des analyses de parenté dans des familles élevées « en mélange », nous avons étudié la variabilité du succès reproducteur dans des croisements contrôlés afin de (1) quantifier l'impact des pratiques d'élevage larvaire sur la taille efficace de la population, (2) de décrire la structuration temporelle de la population larvaire au cours de son développement (et donc d'estimer la part potentiellement perdue par élimination des plus petites larves) et (3) rechercher d'éventuelles interactions génotype x environnement. Les premiers résultats obtenus montrent une perte de diversité liée aux pratiques d'élevage, ainsi qu'une structuration temporelle différentielle de la population larvaire, confirmant qu'il existe de la variabilité génétique pour les caractères liés au développement précoce chez cette espèce. AB Oysters, like many other marine bivalves, are characterized by high fertility and low survival rates during the precocious stages. Hatchery reproduction, realised in very different conditions than in their natural habitat (density, food, temperature, etc.), tends to optimize the production of larvae and juveniles. As a consequence, slow growing larvae are systematically culled. Previous results suggest the existence of a genetic variability linked to precocious development. Our approach consists in studying the evolutionary process (genetic drift and selection) linked with hatchery reproduction. Thanks to microsatellite markers enabling us to analyse the relatedness in "mixed" cultivated families, we studied the variability of breeding success in controlled crossbreeding in order (1) to quantify the impact of the larviculture practices on the effective population size, (2) to describe the temporal structuration of the larval population through its development (and thus to try and estimate the potential loss caused by the culling of small larvae) and (3) to look for possible genotype x environment interactions. The first results show a diversity loss linked to larviculture practices, as well as a differential temporal structuration of the larval population, confirming the existence of a genetic variability for the characters related to precocious development in this species. PY 2004 PD AUG ID 3481 ER EF