FN Archimer Export Format PT J TI Les indicateurs planctoniques dans la baie Ibero-Marocaine OT Planktonic indicators in the Ibero-Moroccan bay BT AF FURNESTIN, Marie-Louise AS 1:; FF 1:; TC 0 UR https://archimer.ifremer.fr/doc/1964/publication-4042.pdf LA French DT Article AB Ayant procédé, au cours des dix dernières années, pour les espèces de différents groupes zooplanctoniques de l'Atlantique marocain : Chaetognathes, Coelentérés (Siphonophores Calycophores et Méduses), Tuniciers (Appendiculaires et Thaliacés), Crustacés (Cladocères et Mysidacés), Mollusques (Ptéropodes et Hétéropodes), à une étude écologique en rapport avec les conditions hydrologiques locales, je peux donner aujourd'hui une liste importante d'indicateurs reconnus dans la baie Ibéro-marocaine, Je rappellerai au préalable, très schématiquement, la situation hydrologique au Maroc (J, FURNESTIN. 1959). Il existe le long du continent une bande d'eaux côtières occupant la surface du plateau continental et constituées par un mélange d'eau superficielle du large, à forte salure et à température relativement élevée. et d'eau originaire des profondeurs de 200 à 400 m, à salinité et température beaucoup plus basses. Ces dernières prévalent plus ou moins et il en résulte une salinité (36-36,30 p.1000) et une température (16 à 17" en hiver. 18 à 20° aux autres saisons) toujours moindres près de la côte qu'au large. Une des caractéristiques essentielles du secteur consiste en une montée générale (mais particulièrement accentuée en certains points) sous l'action des vents dominants, d'eau du talus vers la côte, se produisant suivant un cycle saisonnier. Ce cycle débute au printemps par le déclenchement du courant ascendant sur l'ensemble de la frange continentale, l'influence des eaux profondes se faisant sentir à tous les niveaux, de 200 m à la surface. En été, les montées d'eaux de pente (35,90-36,10 p.1000 et 15-16" en moyenne) se poursuivent en s'accentuant mais simultanément a lieu en surface un envahissement partiel de la zone côtière par les eaux du large qui y jouent un très grand rôle; elles sont parmi les plus salées des eaux atlantiques. Leur salinité en surface s'établit entre 36,4 et 36,6 en moyenne, avec une température de 17 à 17°8 en hiver, de 18 à 24° aux autres saisons. Il s'ensuit une augmentation de salinité et de température des eaux côtières (36,20 à 36,30 et 18 à 20" en moyenne). Ce déplacement des eaux du large vers la côte est plus ou moins corrélatif de l'upwelling ». Mais, indépendamment de cette cause locale, les eaux de haute mer semblent exercer dans la baie Ibéro-marocaine des mouvements d'avancée et de retrait de grande amplitude. En automne, s'amorce la disparition des eaux profondes soit par régression au-delà du plateau continental, soit par mélange avec celles du large. En hiver, la disparition des eaux de pente est achevée et un équilibre relatif s'établit: isothermes et isohalines s'orientent parallèlement au rivage et une certaine isohalinité ainsi qu'une certaine isothermie règnent de la surface aux fonds de 100 m. Seules subsistent par endroits quelques nappes résiduelles d'eaux de pente retenues sur le plateau continental par le relief qui le sillonne. On distingue donc trois formations principales dans la région. Or on reconnaît aussi parmi les organismes planctoniques trois catégories qui signalent respectivement la présence des eaux côtières, du large et de la pente. La liste en est donnée ci~après avec quelques notes, soit sur le comportement local particulier aux diverses formes témoignant de •leur valeur indicatrice plus ou moins marquée, soit sur les conditions de capture qui ont amené à les classer dans telle ou telle de ces catégories. (OCR non contrôlé) AB Over the past ten years, to explore the relationships between species and local hydrological conditions, I have carried out ecological studies on various zooplankton groups found in the Atlantic coast of Morocco, including chaetognaths, coelenterates (siphonophores, calycophores and jellyfish), tunicates (larvaceans and thaliaceans), crustaceans (cladocerans and mysids) and molluscs (pteropods and heteropods). I am now in a good position to give a long list of known indicators in the Gulf of Cadiz.... PY 1964 PD SEP SO Revue des Travaux de l'Institut des Pêches Maritimes SN 0035-2276 PU ISTPM VL 28 IS 3 BP 257 EP 264 ID 4042 ER EF