FN Archimer Export Format PT J TI Remarques sur les rides sous-marines : théorie de la formation des rides OT Remarks on submarine wrinkles: theory of the wrinkles formation BT AF BERTHOIS, Léopold AS 1:; FF 1:; TC 0 UR https://archimer.ifremer.fr/doc/1959/publication-4492.pdf LA French DT Article AB De très nombreuses études en laboratoire ont été consacrées à la formation et à l'évolution des rides sableuses. R. DURAND (1951) a étudié la formation des rides dans les conduites. Il a montré que lorsqu'un grain de la couche en charriage immédiatement en contact avec le dépôt vient à s'immobiliser fortuitement il tend à arrêter au même niveau, tous les grains venant de l'amont. Les couches supérieures sont ralenties de proche en proche et tout se passe finalement comme si l'on avait ajouté une couche supplémentaire de grains prélevés sur le débit solide permanent des régions supérieures en saltation. La répétition du phénomène au même endroit entraîne la formation d'une ride. En effet, le rouleau à axe horizontal qui prend naissance à l'aval de la première ride tend à la stabiliser. Les auteurs ont été conduits à distinguer plusieurs modes de formation des rides. Ainsi. TISON (1949) et GILBERT (1914-1917) ont montré qu'en courants permanents et en régime laminaire, il ne se formait pas de rides. TISON a observé qu'en plaçant un obstacle dans le courant il se produit autour de cet obstacle une érosion grâce à laquelle se constitue, vers l'aval, une accumulation sableuse, mais cette « onde solide» disparaît peu à peu vers l'aval sans avoir provoqué la formation d'autres ondes semblables. TISON a fait remarquer que cette absence de répétition du phénomène est due au fait que les trajectoires épousent parfaitement le contour de l'onde de sable sans former derrière elle aucun tourbillon. [OCR non contrôlé] AB Numerous laboratory studies have been done on the formation and on the evolution of sand ridges. Durand (1951) studied the formation of ridges in channels. He showed that when a sand grain from the transport layer in direct contact with the bottom comes to rest, it has a tendency to stop all the other particles coming from upstream at the same level. The upper layers are slowed in succession and it is as if an additional layer had been added, with this layer being made up of particles taken from the permanent sediment discharge of higher regions in saltation.... PY 1959 PD JUL SO Revue des Travaux de l'Institut des Pêches Maritimes SN 0035-2276 PU ISTPM VL 23 IS 2 ID 4492 ER EF