FN Archimer Export Format PT J TI Chaetognathes et zooplancton du secteur atlantique marocain OT Chaetognathes and zooplankton of the moroccan atlantic sector BT AF FURNESTIN, Marie-Louise AS 1:; FF 1:; TC 0 UR https://archimer.ifremer.fr/doc/1957/publication-4645.pdf LA French DT Article AB Les recherches consacrées au plancton dans la région marocaine, surtout dans sa partie côtière, sont rares et très partielles: travaux de TATTERSALL (1927) et de NOUVEL (l95I) sur les Mysidacés, de L. FAGE (1928) sur les Cumacés, études quantitatives de JESPERSEN (1923, 1935). De nombreux navires, pourtant, ont longé le Maroc ou passé au large, les uns pour des sondages et des relevés hydrographiques, les autres à l'occasion de longues croisières océanographiques. Tels furent: - le « Travailleur» (1882), le «Talisman» (1883) et surtout le « Vanneau» (1923-1926) qui draguèrent et chalutèrent en de nombreux points le long du Maroc; - la « Princesse Alice 1» (1894-1897), la «Princesse Alice II » (1901~1909) et l' «Hirondelle II » (1911-1914) qui recueillirent du plancton sur une partie de la côte et du large entre le Cap Spartel et la Baie d'Agadir; - le «Thor» (1908~1910) et le « Dana» (1920~1922 et 1928-1930) dont les récoltes de plancton se placent. Pour le premier, à l'entrée occidentale du Détroit de Gibraltar, pour le second, dans les mêmes parages et sur des lignes joignant ce détroit aux îles Madère et Canaries; - Le «Michael Sars» (1910), dont une douzaine de stations s'échelonnent entre la Baie d'Espagne et la Grande Canarie ; - plus près de nous, la «Malaspina» et le « Xauen » (1946), dont les pêches planctoniques en surface, accompagnant des sondages, ont été effectuées entre le Cap Ghir et le Cap Juby; - enfin, le « Président Théodore Tissier » (1934 et 1950) qui pratiqua les siennes, d'une part le long de la côte entre le Cap Ghir et le Cap Safi, d'autre part sur plusieurs lignes en direction du large dans le secteur central, ainsi qu'aux abords de Madère et des Canaries. Un certain nombre d'espèces appartenant aux groupes planctoniques les plus variés ont ainsi été signalées du secteur marocain. Mais ces diverses récoltes sont loin d'avoir été examinées compIètement; beaucoup demeurent disséminées et aucun travail d'ensemble n'a été tenté. L'exploration systématique de ce secteur n'ayant pas été faite, le zooplancton marocain constituait donc un matériel presque neuf. Mais il ne pouvait être question, même pour des recherches portant sur plusieurs années d'en faire une étude générale. Nos observations se sont donc limitées au macroplancton de surface, l'examen des formes profondes étant remis à plus tard. Après l'analyse quantitative des récoltes et l'inventaire aussi minutieux que possible des organismes, nous avons insisté sur les rapports de certains groupes: Siphonophores, Appendiculaires, Thaliacés, Cladocères, avec un milieu dont nous avons essayé d'abord de définir les caractéristiques et de saisir les variations. Mais très rapidement, un autre groupe, celui des Chaetognathes s'imposait par son importance numérique et l'intérêt qu'offraient ses représentants dans leurs aspects morphologique, systématique et écologique, Le besoin d'une connaissance plus précise de ce groupe nous entraînait bientôt hors de la zone néritique du Maroc vers les régions plus ou moins lointaines qui la prolongent: Méditerranée, Madère, Rio de Oro, Afrique occidentale. C'est pourquoi une large place a été réservée aux Chaetognathes dans ce travail. Les divers aspects sous lesquels nous avons étudié le plancton marocain ont montré d'étroits rapports entre la plupart de ses éléments et l'hydrologie locale, L'analyse de ces rapports nous a permis de déterminer le parti qu'on en peut tirer comme détecteur hydrologique et de préciser sur le même plan la valeur d'un certain nombre de ses constituants, ATTENTION : Ce texte a été extrait du document par un processus automatique, non contrôlé, de reconnaissance optique de caractères (OCR). Il est donc susceptible de comporter des erreurs. En cas de doute, consultez le fichier PDF. AB The studies dealing with plankton in the Moroccan area are very rare and incomplete: works by Tattersall (1927) and Nouvel (l95I) on the Mysidacea, by L. Fage (1928) on the Cumacean, quantitative studies by Jespersen (1923, 1935). [...] A number of species belonging to the most diverse planktonic groups have been observed in the Moroccan area. But these collections are far from being completely studied, many of them are still spread out and no overall work has ever been undertaken. As no taxonomic exploration of this area has ever been undertaken, the Moroccan zooplankton constituted an almost new material. But we could not possibly make a general study out of it, even for research which stretched over several years. Thus, our observations have been limited to surface microplankton, the study of deep water forms being postponed. [...] PY 1957 PD MAR SO Revue des Travaux de l'Institut des Pêches Maritimes SN 0035-2276 PU ISTPM VL 21 IS 1-2 BP 1 EP 356 ID 4645 ER EF