Résumé |
A la base de toute activité tendant à accroître la quantité d'aliments utilisables par l'homme, qu'il s'agisse de l'amélioration des techniques classiques ou de la création de nouvelles sources alimentaires, se situe le probléme fondamental de faire face aux besoins d'une population mondiale en progression démographique rapide. D'après les estimations de la FAO, prés de 20 % de la population du monde souffre dès maintenant de graves troubles physiques et mentaux provoqués par des carences en protéines. Il n'est pas question d'envisager ici les diverses tentatives faites par de nombreux pays fortement industrialisés pour trouver de nouvelles sources de protéines, d'origine animale, végétale, voire de synthèse. Ce qu'il est important de souligner, c' est qu'aucune de ces nouvelles techniques n' apportera, à elle seule, la solution finale, Il faut donc, et pour chaque voie nouvelle, tenter de passer du stade de la production de laboratoire à celui de la production industrielle de masse, seul moyen d' évaluer correctement les possibilités réelles. L'aquaculture, vis-à-vis de ce problème essentiel de la faim dans le monde, se présente aujourd'hui comme l'une de ces solutions nouvelles, dont il convient d'évaluer les possibilités immédiates et surtout les potentialités d'avenir. Sans chercher à en faire la panacée, l'étude objective des réalisations actuelles et de leur niveau de technicité conduit à un réel optimisme. [OCR NON CONTRÔLE] |