Growth of the black-lip pearl oyster, Pinctada margaritifera, at nine culture sites of French Polynesia: synthesis of several sampling designs conducted between 1994 and 1999

Other titles Croissance de l'huître perlière, Pinctada margaritifera, dans neuf sites différents de Polynésie française : bilan de plusieurs plans d'échantillonnage menés entre 1994 et 1999
Type Article
Date 2001-05
Language English
Author(s) Pouvreau StephaneORCID, Prasil Vincent
Affiliation(s) CREMA, CNRS, IFREMER, F-17137 Lhoumeau, France.
Source Aquatic Living Resources (0990-7440) (Elsevier), 2001-05 , Vol. 14 , N. 3 , P. 155-163
DOI 10.1016/S0990-7440(01)01120-2
WOS© Times Cited 50
Mot-Clé(s) Modèle de Von Bertalanffy, Lagon tropical, Pinctada margaritifera, Huître perlière, Croissance
French abstract Plusieurs plans d'échantillonnage, conduits de 1994 à 1999, ont permis de mesurer la croissance de l'huître perlière, Pinctada margaritifera var. cumingi, en différents sites de la Polynésie française. En utilisant une méthode statistique commune, les données de croissance ont montré une variabilité géographique significative entre les neuf sites. Les paramètres du modèle de Von Bertalanffy, ajustés sur chacun des neuf jeux de données, varient de 147 à 186,5 mm pour la hauteur asymptotique H∞ et de 0.42 à 0.58 an¿1 pour le taux de croissance k. L'utilisation du paramètre small phi, Greek (une fonction des paramètres H∞ et k) donne un indice pertinent de classement de la croissance dans ces neuf sites: dans les lagons d'atolls fermés, comme Takapoto, la croissance des huîtres est plus faible que dans les lagons d'îles hautes ou en milieu océanique. Pour chacun des sites, un modèle est ensuite proposé. Calculé sur la base de ces modèles, le temps nécessaire à une huître perlière pour atteindre la taille de greffe (H = 100 mm) est compris entre 21 et 26 mois et le taux de croissance annuel en coquille à cette taille varie de 19.7 à 31.8 mm·an-1. La combinaison de ces deux résultats démontre que le temps nécessaire pour produire une perle comparable est significativement différent entre les sites. Plusieurs hypothèses sont proposées pour expliquer ces différences de croissance, les plus probables sont : 1) l'effet négatif des hautes températures (> 30°C), et 2) le taux de renouvellement de l'eau et de la nourriture autour des bivalves. En complément de cette étude, de nouveaux travaux concernant la variabilité géographique de la croissance en chair et la reproduction de P. margaritifera en Polynésie française serait à envisager.
Keyword(s) Von Bertalanffy model, Tropical lagoon, Pinctada margaritifera, Pearl oyster, Growth
Abstract Between 1994 and 1999, several sampling designs were used to measure the growth of the black-lip pearl oyster, Pinctada margaritifera var. cumingi at different sites in French Polynesia. Using a common statistical method, growth data were analysed for nine sites and showed significant geographic variability. Parameters of the Von Bertalanffy model, fitted on the nine data sets, ranged from 147 to 186.5 mm for the H-infinity parameter and from 0.42 to 0.58 year(-1) for the k parameter. The phi parameter (combination of H-infinity and k) provided a ranking classification of growth in these nine sites: growth was low in closed atoll lagoons, such as Takapoto, whereas the island lagoons and ocean habitat supported a very promising shell growth. Calculated on the basis of these models, two parameters of interest for pearl farming were computed: 1) the time for pearl oysters to reach a size of 100 mm (size at which they are suitable for nucleus implantation), which ranged from 21 to 26 months, and 2) the annual shell growth increment at this size (correlated to the rate of nacreous deposition on the pearl), which varied from 19.7 to 31.8 mm.year(-1). The combination of these two sets of results demonstrated that the time necessary to produce a comparable pearl varied significantly according to the site. Several hypotheses to explain the differences observed in the growth of P: margaritifera in these nine sites are proposed. The most reasonable would appear to be: 1) the negative effect of high temperature (> 30 degreesC), and 2) the degree of water renewal and food supply around the bivalve. Although this paper demonstrated significant variability in growth performance in the nine investigated sites, further investigations are needed, especially concerning the flesh growth rate. Indeed, this highly relevant parameter, which reflects both bivalve health and the suitability of farming sites, has received very little attention to date.
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