Teneur en mercure dans quelques poissons de consommation courante

Autre(s) titre(s) Mercury content in some fishes of current consumption
Type Article
Date 1971-12
Langue(s) Français
Auteur(s) Thibaud Yves
Source Science et Pêche (0036-8350) (ISTPM), 1971-12 , Vol. 209 , P. 1-10
Résumé Récemment la presse a largement fait écho à des empoisonnements dus au mercure. Les premiers cas sont apparus au Japon, à Minamata en 1953. D'autres suivirent à Niigata en 1965. Les malades, appartenant le plus souvent à des familles de pêcheurs, étaient atteints d'importants troubles nerveux allant parfois jusqu'à la mort (1). Des cas semblables ont été signalés chez des fermiers en Irak en 1960, au Pakistan et au Guatémala en 1966, puis au Nouveau Mexique en 1969, Parallèlement des mortalités d'animaux notamment de chats et d'oiseaux ont pu être attribuées à une absorption anormale de composés mercuriels. Le mercure connu depuis la plus haute antiquité, utilisé en thérapeutique et parfois sous la forme de chlorure mercurique comme moyen de suicide était en fait très peu employé jusqu'à une époque récente. L'extension de son emploi, d'abord dans l'industrie électrique puis dans l'industrie chimique, en ont fait de nos jours un polluant usuel des eaux dans les pays à niveau de vie élevé, son taux atteignant parfois, comme nous venons de l'indiquer, un niveau inquiétant. C'est ce qui nous a incité à entreprendre des dosages systématiques de mercure dans les poissons pêchés par les pêcheurs français ou importés en vue de la mise en conserve. Après avoir rappelé l'importance relative du mercure dans le monde nous donnons ici nos principaux résultats actuels.
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