Résumé |
Le bref exposé qui suit a pour but de décrire l'évolution comparée des pêcheries françaises (morue), espagnoles (morue), allemandes (morue, sébaste, hareng) et terre-neuviennes (morue, sébaste, hareng). La Grande Pêche française, dans l'Atlantique nord-ouest, n'a jamais salé ou congelé autre chose que de la morue. Il y a relativement peu de temps que des navires congélateurs remplacent peu à peu les anciennes unités de la pêche salée. Pour fixer les idées, en 1972, 12 navires classiques et seulement 15 chalutiers congélateurs ou mixtes étaient engagés dans la pêche à la morue ; il est vrai qu'en 1973 le Comité Interprofessionnel de la Grande Pêche prévoyait que le nombre des classiques serait réduit à 7 navires tandis que celui des mixtes et des congélateurs passerait à 18 unités dont trois entreraient en service en cours de campagne (1). |