TY - RPRT T1 - Atlas des Habitats des Ressources Marines de la Manche Orientale - CHARM II T1 - Channel Habitat Atlas for marine Resource Management - CHARM II A1 - Carpentier,Andre A1 - Coppin,Franck A1 - Curet,Lucie A1 - Dauvin,Jean-Claude A1 - Delavenne,Juliette A1 - Dewarumez,Jean-Marie A1 - Dupuis,Ludovic A1 - Foveau,Aurélie A1 - Garcia,Clément A1 - Gardel,Laure A1 - Harrop,Stuart A1 - Just,Roger A1 - Koubbi,Philippe A1 - Lauria,Valentina A1 - Martin,Corinne A1 - Meaden,Geoff A1 - Morin,Jocelyne A1 - Ota,Yoshi A1 - Rostiaux,Emilie A1 - Smith,Bob A1 - Spilmont,Nicolas A1 - Vaz,Sandrine A1 - Villanueva,Ching-Maria A1 - Verin,Yves A1 - Walton,Joanne A1 - Warembourg,Caroline UR - https://archimer.ifremer.fr/doc/00000/7377/ N2 - Les lecteurs connaissant le premier atlas CHARM I ont eu conscience que son contenu était le résultat de deux ans de travail intensif effectué sur le détroit du Pas-de-Calais par une équipe scientifique enthousiaste et pluridisciplinaire, basée de part et d'autre de la Manche. L'atlas CHARM II a continué sur cette dynamique, couvrant toute la Manche orientale (figure 1) et multipliant les thèmes de recherche. Les lecteurs de ce nouvel atlas seront sans aucun doute étonnés par la quantité et la richesse de l'information fournie, qui pourra être utile à de nombreux secteurs, de la recherche aux industries, des organismes statutaires jusqu'au grand public, du professionnel au curieux amoureux de la mer. Dans ce volumineux document ou sur le site Internet (www.ifremer.fr/charm), chacun a donc accès à cette connaissance sur la Manche orientale, que ce soit par exemple en terme de réglementation, ou concernant ses caractéristiques environnementales, sa richesse biologique, mais aussi son exploitation, la chaîne alimentaire (réseau trophique) et les outils de réflexion pour une gestion raisonnée et donc durable de cet écosystème. Parmi ces nombreux résultats présentés, plusieurs approches novatrices sont à souligner. Tout d'abord, le travail exploratoire concernant les activités de pêche vues par les communautés de pêcheur (chapitre 5, partie Communautés de pêcheurs) est tout à fait original dans ce secteur géographique, et dans le cadre d'un atlas sur les ressources marines. En laissant les pêcheurs raconter eux-mêmes leur histoire, c'est souvent celle d'une passion qui s'exprime sur leur métier et la mer qu'ils ont tout intérêt à respecter et protéger, et qui leur donne tant... Le développement de modèles sur la chaîne trophique de la Manche orientale (chapitre 6) est aussi remarquable car abordé pour la première fois en Manche orientale sous cet angle. Qui mange qui ? Quelles interactions entre espèces ? Quelles interactions entre ces ressources marines, avec l'homme, quelle place et quel rôle de chacun dans cet écosystème ? Ces premiers travaux nous font prendre conscience que chaque élément de ce milieu, d'intérêt économique ou non, de toute taille, à toute échelle contribue de manière essentielle à la richesse de cette zone maritime, et que toute intervention de l'homme, aussi minime soit-elle, peut avoir des conséquences directes ou indirectes, écologiques et/ou économiques importantes. Un autre aspect novateur est l'approche expérimentale d'un outil de "gestion spatialisée de la mer" (ou plan de la conservation marine) décrite au chapitre 7, et qui anticipe les besoins affichés en 2009 en terme de moyens d'aide à la réflexion, dans un souci de conserver la biodiversité marine que cet atlas tente d'appréhender. Les travaux initiés dans ce projet seront poursuivis et développés pour permettre de tester différents scenariis avec des objectifs de conservation variés et dépendant des contraintes politiques et sociétales proposées. L'atlas CHARM contribue ainsi de façon significative à une meilleure connaissance de la Manche orientale, mais aussi démontre la nécessité de développer ce genre d'approche intégrée ou pluridisciplinaire sur les milieux marins exploités, afin de fournir les connaissances scientifiques nécessaires pour gérer efficacement et de manière durable les ressources marines de par le monde. La phase II a couvert la Manche orientale dans son ensemble. Beaucoup de travail reste à faire mais au regard des travaux réalisés et des résultats fournis, l'Union Européenne (à travers INTERREG 4a) finance dès 2009 l'extension du projet à l'ensemble de la Manche (figure 1). Les thématiques développées sous CHARM III seront donc à nouveau élargies pour couvrir aussi d'autres domaines tels que le plancton, les aspects bio-économiques des pêcheries, ou par exemple les effets du changement climatique. La dimension humaine ou sociale sera donc mise plus en avant, ce qui permettra peut-être aux utilisateurs de la zone de prendre conscience qu'ils doivent travailler en harmonie. L'équipe CHARM reste consciente que ce nouveau défi, de par la complexité de l'environnement marin lui-même, représente un énorme chantier à mettre en place pour une connaissance holistique de cette façade maritime, et vous donne à nouveau rendez-vous en 2012 avec la Manche, ce "Channel", tellement convoité, tant utilisé, et tant exploité... N2 - Readers of our first CHARM I atlas will know that almost everything contained within the atlas was original work resulting from two years of intensive study of the Dover Strait by a dedicated and inter- disciplinary team working from bases on either side of the Channel. The present atlas has carried on this eminent precedent, though this time covering the whole of the eastern English Channel (figure 1) and widening considerably the thematic scope. We believe that readers of this current atlas will be impressed by both the breadth and depth of the information provided, and that therefore this content should be available for use in both a wide variety of fields and at various levels of interest (researchers, industries, statutory organisations, the wider public, etc). Within this copious document or on the Web site (www.ifremer.fr/charm), everyone can access this knowledge on the eastern English Channel, be it its regulations, environmental characteristics, biological richness, but also its exploitation, the food web (trophic network) and the tools to sensibly and hence durably manage this ecosystem. Amongst the original work that is here presented we would like to highlight a few aspects of it. Firstly, we believe that viewing fisheries activities from the fishers' perspective (chapter 5, section Fishing communities) is entirely original for this geographic area and possibly for any marine resource atlas. This was achieved by getting the fishers to tell their own stories of, what for them, is often their lifelong interest, an interest in which they have every reason to respect and to treat carefully. The development of trophic network models in the eastern English Channel (chapter 6) is also an innovative aspect of the project. Who eats whom? What are the interactions between species, with man, and which is the role of each in the ecosystem? This initial work highlights that each element (exploited or not, and of any size) of the ecosystem contributes significantly to the richness of this maritime zone. Any human intervention, be it small, can have direct or indirect consequences, of ecological and/or economical importance. Another innovative aspect of the project is the pilot study, presented in chapter 7, using a "marine spatial planning" tool. This work anticipates the needs, in 2009, in terms of tools to support decision-making for the conservation of marine biodiversity. The works initiated in this project will be further developed to allow for testing various scenarios based on varied conservation targets and a number of political and societal constraints. We have demonstrated that the CHARM atlas makes a huge contribution to knowledge about the east ern Channel, but the other valuable contribution made is towards the recognition that such holistic or multidisciplinary approaches are necessary to efficiently and durably manage global marine resources. A lot of work still needs to be carried out in the English Channel; the European Union (through INTERREG 4a) gave approval in 2009 to the extension of the project to the whole English Channel (figure 1). This will be achieved through widening CHARM III activities to investigate topics such as plankton, fishery bio-economics, the effects of climate change. With this added focus on the human or wider social dimension, then we believe that all parties who presently utilise the Channel will gain an enhanced appreciation of the need to work in harmony. The CHARM team is aware that this new challenge, rising from the complexity of the marine environment itself, represents a massive "field operation" to acquire a holistic knowledge of this maritime zone. Project outputs covering "La Manche" are expected in 2012. Y1 - 2009 ID - 7377 ER -