TY - CPAPER T1 - Génomique de l'adaptation de l'huître creuse, Crassostrea gigas, dans le contexte de sa récente expansion géographique en Europe A1 - Rohfritsch,Audrey A1 - Bierne,Nicolas A1 - Boudry,Pierre A1 - Heurtebise,Serge A1 - Cornette,Florence A1 - Lapegue,Sylvie UR - https://archimer.ifremer.fr/doc/00014/12552/ KW - Huîtres KW - Crassostrea gigas KW - Génétique KW - Génétique des populations N2 - Originaire du nord de l’Asie, l'huître creuse, Crassostrea gigas, a été introduite et transférée, principalement pour l’aquaculture, dans plusieurs pays européens depuis le début des années 1970. Le caractère invasif de cette espèce a été observé au cours de la dernière décennie dans plusieurs pays et elle a même été considérée comme une espèce nuisible dans certaines régions, telles que la mer de Wadden. Dans le cadre du projet HiFlo, soutenu par l’ANR, nous avons pour objectif d'identifier les caractéristiques d'une telle espèce florissante: son succès peut-il être expliqué par le hasard des opportunités (expansion de leur niche écologique) ou est-il lié à des processus évolutifs, ce qui impliquerait une adaptation génétique de l'espèce à de nouvelles conditions ? Pour quantifier la part adaptive responsable du succès de cette espèce en expansion, nous avons utilisé une approche de génomique des populations, connue sous le nom de « scan génomique ». Il s’agit d’étudier de nombreux locus répartis aléatoirement dans le génome afin de quantifier la proportion du génome affectée par un événement de sélection positive récent. En effet, la fixation d’une mutation avantageuse laisse une signature moléculaire sous la forme d’une diminution de la variation aux locus avoisinants (balayage sélectif). Ce scan a été effectué avec la technique AFLPs qui présente l’avantage d’obtenir plusieurs centaines de marqueurs sans connaissances préalables du génome de l’espèce. En complément, plusieurs dizaines de marqueurs SNPs et microsatellites ont été utilisés. Seize populations, réparties sur les côtes de la France à la Suède, ont été génotypées. Les premiers résultats indiquent une différenciation entre certaines populations du Nord de l’Europe et les autres. En outre, certains marqueurs ont été détectés comme « outliers », indiquant potentiellement une trace de sélection. Ils seront étudiés plus précisément en se basant sur des données de séquence afin de confirmer leur rôle dans le processus d’adaptation. Y1 - 2010/09 CY - Colloque "Ecologie 2010", INRA - CNRS - Premier colloque national d'écologie scientifique, 2-4 septembre 2010, Montpellier ID - 12552 ER -