| Résumé |
L'étude qui fait l'objet de la présente publication fut entreprise à la demande de M. Rio, Sous-Secrétaire d'Etat aux Ports, à la Marine marchande et aux Pêches maritimes. Elle ne constitue pas un travail scientifique original, mais seulement un travail documentaire. Je me suis efforcé de rassembler et d'exposer aussi clairement que possible des faits précis, découlant d'expériences chimiques ou physiologiques, sans entrer dans le détail de ces expériences et sans les critiquer plus longuement qu'il n'était nécessaire pour leur interprétation pratique. Ma contribution personnelle se borne à quelques analyses et déterminations, que j'ai insérées quand elles me semblaient de nature à renforcer utilement la documentation. Ce travail doit être considéré comme un abrégé de nos connaissances actuelles sur le poisson de mer, en tant qu'aliment. II est fort incomplet, en ce sens que j'ai élagué considérablement le sujet, dont la complexité rebuterait des lecteurs non spécialistes. Pourtant, je ne crois avoir laissé dans l'ombre aucun fait de réelle importance. II m'a paru indispensable d'ouvrir cette étude par un résumé des doctrines alimentaires modernes, sous peine d'être obscur dans la suite ou de me voir obligé à des digressions fastidieuses et à des redites. La plupart des points que j'y traite ont été déjà vulgarisés; il faut toutefois les avoir présents à l'esprit pour comprendre J'intérêt que présentent des recherches expérimentales qui sans cela ne sembleraient que jeux de théoriciens. La bibliographie par laquelle je termine est limitée aux principaux ouvrages ou mémoires consultés et cités. J'aurais pu J'allonger beaucoup. Mais il était suffisant en J'espèce de faire connaître mes références, afin de permettre au lecteur soit d'en vérifier J'exactitude, soit de s'éclairer par lui-même sur certains points secondaires que mon texte ne fait que signaler. |
