Résumé |
Cette courte étude fait l'objet d'un avenant à la convention signée entre la Direction Départementale de l'Equipement des Côtes-du-Nord et l'Institut des Pêches Maritimes. Les conclusions du rapport principal mettaient en cause la qualité des rejets terrigènes et insistaient sur le fait que la lutte efficace contre les causes primaires de ce phénomène semblait bien illusoire dans l'état actuel des choses. Nous nous sommes donc tournés vers le seul moyen d'action à notre portée c'est-à-dire vers la lutte contre les algues elles-mêmes. Bien qu'il faille une nouvelle fois insister sur le fait que l'enlèvement des cordons littoraux d'épaves d'ulves demeure une nécessité il est apparu qu'il était envisageable de proposer une solution de type écologique à cette nuisance. Les ulves ont, en effet, des prédateurs naturels qui, par suite de surpêche, ont presque totalement disparu des zones affectées par le phénomène de marée verte. Sans qu'il s'agisse là de la cause principale du développement anarchique des ulvacées, il est certain que le rétablissement de l'équilibre naturel des baies envahies devrait contribuer à limiter le phénomène. Cette présente étude tente de répondre à cette question en offrant des solutions pratiques immédiatement applicables. |