FN Archimer Export Format PT Rapport TI Différenciation génétique et hybridation entre les populations naturelles d'huîtres creuses Crassostrea gigas et Crassostrea angulata OT Genetic differentiation and hybridization between natural populations of oysters Crassostrea gigas and Crassostrea angulata BT AF FABIOUX, Caroline AS 1:; FF 1:PDG-DOP-DCN-AGSAE-LGP; SI LA TREMBLADE SE PDG-DOP-DCN-AGSAE-LGP UR https://archimer.ifremer.fr/doc/00032/14363/11652.pdf LA French DT Report DE ;Crassostrea gigas;Crassostrea angulata;Hybridation;Différenciation;Marqueurs moléculaires AB Les deux sous-espèces d'huîtres creuses Crassostrea gigas et Crassostrea angulata originaires d'Asie, sont aujourd'hui présentes en Europe. A la suite de l'observation d'hybridation entre les deux taxons en milieu contrôlé, nous nous sommes demandés s'il existait des phénomènes d'hybridation dans la nature et quels étaient les flux géniques entre les populations des deux taxons. Neuf populations ont été échantillonnées le long des côtes atlantiques de la France, de l'Espagne et du Portugal. La classification des individus dans le taxon C. gigas ou C. angulata peut être déterminée par leur haplotype au locus mitochondrial de la Cytochrome Oxydase I, analysé par la technique de PCR-RFLP. En France et en Espagne, le taxon C. gigas représente plus de 99,9% des individus. Une seule population en mélange significatif est observée, au sud du Portugal. Au vu des faibles effectifs de C. angulata observés en Europe, nous pouvons nous interroger sur la survie de ce taxon face à l'expansion des populations de C. gigas. Pour étudier la structuration génétique des populations, trois marqueurs nucléaires introniques ou anonymes ont été analysés. Les résultats montrent des forts déficits en hétérozygotes pour chaque marqueur. Le Fst moyen par résultats montrent des forts déficits en hétérozygotes pour chaque marqueur. Le Fst moyen par paire de populations, non significativement différent de zéro, n'indique aucune différenciation génétique entre les échantillons. L'hybridation a été étudiée grâce à un marqueur nucléaire génétique entre les échantillons. L'hybridation a été étudiée grâce à un marqueur nucléaire pseudo-spécifique, CG44R, situé en amont d'une séquence microsatellite. Les résultats obtenus mettent en évidence l'existence de phénomènes d'hybridation naturelle entre C. gigas et C. angulata dans le sud du Portugal, où les activités ostréicoles ont remis les deux taxons en contact. L'analyse des populations asiatiques d'origine, des deux sous-espèces, suggère que la spécificité du marqueur CG44R est antérieure à l'importation des deux taxons en Europe. PY 2000 ID 14363 ER EF