TY - CPAPER T1 - Facteurs naturels de l'environnement et reproduction de poissons téléostéens et de mollusques bivalves en aquaculture, en zones tempérées A1 - Devauchelle,Nicole UR - https://archimer.ifremer.fr/doc/00043/15470/ N2 - Les élevages intensifs et extensifs de mollusques et de poissons peuvent se développer à condition que les aquaculteurs disposent à volonté de larves, de juvéniles ou de naissains à élever (GIRIN, 1991, LAHLOU et VITIELLO, 1993, BROMAGE et ROBERTS, 1995). Ils s'approvisionnent dans le milieu naturel ou dans les écloseries spécialisées. Actuellement, la quasi totalité des élevages de poissons intègrent des écloseries dans leurs circuits d'élevage ou achètent des larves dans des écloseries extérieures à leurs élevages. Les cultures de mollusques sont en revanche dans 90 % des cas organisées à partir de naissains issus de bancs naturels de coquillages et captés dans le milieu naturel. Depuis plusieurs dizaines d'années, des producteurs et des chercheurs associés pensent qu'il serait avantageux de développer les productions artificielles de larves et de naissains de coquillages pour faciliter la gestion des élevages et en accroître les performances, par exemple en développant la sélection génétique ou phénotypique ou encore en se libérant des contraintes de saisonnalité de la reproduction. Quelque soient les espèces dont l'élevage est envisagé, il est communément admis que le succès des élevages est pour une part importante lié aux caractéristiques des populations de reproducteurs (naturelles ou captives), comme c'est le cas pour les animaux terrestres domestiqués (ZWAENEPOEL, 1922), qu'il faut notamment parvenir à en contrôler les sex-ratios, les périodes de reproduction, les fécondité et fertilité (BROMAGE et ROBERTS, 1995, KENNEDY et al., 1996, DEVAUCHELLE et al., 1997 ). Cette idée est confortée par des éléments économiques : l'évolution des demandes des consommateurs, l'organisation mondiale des marchés, la nécessité pour un éleveur de réduire ses coûts de production qui poussent à une planification accrue des élevages, à la normalisation et à l'amélioration de la qualité des produits de consommation. Toutes les études portant sur la reproduction des espèces marines cultivées vont dans le sens d'un meilleur contrôle, dans le temps, du nombre et de la qualité des naissances. Les résultats des travaux montrent que les facteurs de l'environnement jouent une rôle essentiel dans les performances de reproduction de ces espèces. Ce document illustre la nature des facteurs qui, en zone marine tempérée, modulent les caractéristiques de la reproduction des mollusques et des poissons. Le rôle des facteurs environnementaux dans la régulation de la reproduction est classiquement schématisé par les figures 1, 2a et 2b. La littérature est plus abondante sur les poissons que sur les mollusques, surtout lorsqu'il s'agit de décrire des interactions entre facteurs environnementaux, ou d'établir les liens entre les facteurs de l'environnement, leurs organes cibles et les modifications endogènes induites sous l'effet de ces facteurs. Cela tient au fait que les modèles vertébrés ont historiquement plus mobilisé les efforts de recherche, mais surtout au fait que les élevages de poissons ne peuvent pas se développer à grande échelle (sauf rares exceptions) sans que des larves ne soient produites artificiellement. Pour le super-ordre des téléostéens, comme pour la classe des bivalves, il est admis que les facteurs de l'environnement agissent sur l'animal par plusieurs «portes d'entrée» : capteurs sensoriels, système digestif, système vasculaire, épiderme, etc. Y1 - 2000 CY - Le milieu aquatique : interactions des facteurs environnementaux et impacts sur les organismes vivants, Brest, septembre 1999 ID - 15470 ER -