| Résumé |
Lors de la réunion interministérielle tenue à l'Hôtel Matignon le 25 juillet 1980, il fut décidé que la production conchylicole française devait être développée afin de résorber le déficit commercial extérieur pour les moules et d'accroître nos ventes d'huîtres à l'étranger. De 1979 à 1981, la production mytilicole a évolué entre 60 000 et 80000 tonnes et les importations entre 23 600 et 35 700 tonnes; en 1981, le déficit se montait à plus de 81 millions de francs. Pour développer la production, trois voies sont possibles : - l'amélioration des rendements dans les zones déjà exploitées - l'extension des élevages à d'autres secteurs où les techniques habituelles peuvent être utilisées, c·'est à dire sur l'estran - la mise en valeur de sites inaccessibles avec des méthodes d'élevage actuelles et nécessitant par conséquent la mise au point de techniques adaptées. S'il semble que les perspectives d'extension sur l'estran soient, à l'heure actuelle, assez limitées, en revanche, les possibilités de valorisation des sites non traditionnels méritent d'être étudiées attentivement car les expériences menées ces dernières années en eau profonde sont très prometteuses. Quant à une amélioration des rendements dans les zones déjà exploitées, voie que la Profession estime prioritaire, elle pourrait être obtenue en adaptant mieux les biomasses cultivées aux potentialités nutritives du milieu mais on ne dispose pas encore de données scientifiques suffisantes. pour déterminer l'équilibre à respecter; indépendamment, une modernisation des méthodes de culture devrait permettre, dans bien des cas, d'améliorer la rentabilité des élevages. C'est dans ce contexte que nous avons été amenés à suivre les expérimentations menées par un mytiliculteur charentais sur un nouveau procédé susceptible d'une part d'améliorer le rendement des bouchots, d'autre part de permettre l'exploitation de terrain trop profonds pour pouvoir être cultivés avec les techniques habituelles. |
