| Résumé |
Au cours des 15 dernières années, l'évolution des techniques ostréicoles a profondément modifié la structure sociale de cette profession. La maladie de l'huître portugaise (1970/1971), celle de la plate depuis 1969, ont provoqué de nouveaux bouleversements. Ces derniers évènements montrent les risques que courent les exploitations reposant sur la monoculture. La mise au point au JAPON, aux USA puis en ANGLETERRE et en FRANCE des techniques de production du naissain de diverses espèces de palourdes et le développement des écloseries à mollusques, permettent d'envisager l'élevage de ces coquillages pour lesquels la collecte en milieu naturel n'est pas contrôlée. Les premiers essais furent pour la plupart réalisés en plaçant les palourdes dans des poches surélevées du sol. Cette méthode, rompant avec l'écologie de l'espèce, permet de soustraire le naissain à l'action des prédateurs, et facilite la récupération du produit. Les résultats ont donné entière satisfaction sur le plan de la protection, mais la croissance, rapide jusqu'à une taille de 2 cm, s'amortit rapidement et ne permet pas dans la majorité des sites de considérer cette technique comme rentable. Ces conclusions conduisent actuellement à proposer les séquences suivantes du cycle d'élevage de la palourde : production en écloserie ; prégrossissement dans des structures surélevées ; puis grossissement, ou élevage proprement dit en sol. C'est à cette troisième phase qu'il convient de s'intéresser dans un premier temps sur le littoral morbihannais. |
