| Résumé |
La recherche halieutique se trouve à un tournant lié au besoin largement ressenti d'une nouvelle approche. Les contraintes qui pèsent sur les activités de pêche sont désormais reconnues, notamment les limites de la ressource et des possibilités de production qui engendrent des conflits de plus en plus aigus. Les solutions imaginées dans le passé, tels de simples système de contingentement des captures (quotas), sont apparues comme très insuffisantes. Des questions qui avaient été reléguées au second plan –comme l'impact des variations de l'environnement sur l'état des stocks, leur recrutement ou leurs variations à long terme- revêtent désormais une importance grandissante, car elles affectent fortement les stratégies possibles d'exploitation des ressources.Ce qui est vrai de la pêche l'est aussi de la conchyliculture. Des problèmes ont été posés par les épizooties et les limites des capacités biotiques des bassins conchylicoles. L'expérience a prouvé l'absence des connaissances nécessaires pour assurer la consolidation puis le développement de ce secteur. L'expansion de la mytiliculture amène elle aussi des questions auxquelles il n'est pas répondu actuellement.Pour mieux réorienter la recherche en fonction des besoins, une réflexion a donc été conduite par grands secteurs géographiques, pour serrer de plus près les réalités. Avant toute chose, un bilan a ainsi été établi, qui brosse à grands traits le portrait des activités halieutiques et conchylicoles sur sept grands secteurs (Méditerranée, golfe de Gascogne, Manche ouest, sud Mer du Nord-Manche est, nord Mer du Nord-ouest Ecosse-ouest Irlande,
Mer Celtique-Mer d'Irlande enfin, et grande pêche) en attendant les conclusions de deux groupes (DOM TOM et thon tropical) qui n'ont pas pu encore se réunir. Leur réflexion a été complétée par celle d'un groupe non géographique, chargé des problèmes de traitement des produits et de commercialisation. |
