| Résumé |
L'augmentation croissante de la demande en eau, liée à la croissance et aux besoins accrus de la population fait peser sur cette ressource, qualifiée de «pétrole bleu», une pression de plus en plus grande, notamment sur son utilisation comme bien commun. C'est ce qui ressort du nouveau rapport des Nations Unies intitulé « L'eau dans un monde qui change», présenté à New York au siège des Nations Unies le 12 mars 2009. Parmi les objectifs énoncés dans ce rapport, il est préconisé une meilleure gestion de l'eau, pour remédier aux pénuries auxquelles nous sommes confrontés. En effet, la question de la gestion quantitative de l'eau est tout aussi fondamentale que la question de sa qualité. Cette problématique fait l'objet d'une étude qui s'inscrit dans le cadre du projet européen SPICOSA (Science and Policy Integration for COastal System Assessment). Ce projet a pour objectif principal de contribuer à la durabilité et la valorisation des littoraux européens en rapprochant les scientifiques des acteurs et gestionnaires des zones côtières tout en faisant collaborer sciences sociales et sciences de la nature. L'idée est de mettre en place des outils d'évaluation des politiques publiques dans le domaine de la gestion des zones côtières au niveau local et régional, ainsi que de mesurer les conséquences des politiques en termes sociaux et économiques. Le projet se déclinera sur 18 sites d' application dans toute l'Europe. Les Pertuis Charentais constituent un des sites d'application du projet. La problématique du site est celle de la gestion quantitative de l'eau de la Charente et de son partage entres les usages concurrents que sont l'alimentation en eau potable, la préservation des milieux naturel, l'agriculture et la conchyliculture. Le site d'application des Pertuis Charentais est piloté par l'IFREMER. |
