Evolutions bathymétrique et morphologique du bassin d'Arcachon

Type Rapport
Date 1995
Langue(s) Français
Référence R. INT. DEL/95.12 BREST
Auteur(s) L'Yavanc Jacky1
Mot-Clé(s) Bassin d'Arcachon, bathymétrie, morphologie, comparaison bathymétrique
Résumé La seule couverture bathymétrique complète donnant des renseignements sur l'altimétrie des estrans et sur la profondeur des chenaux date de 1864. Pour la mise en place d'un modèle hydrodynamique, une bathymétrie classique a été réalisée sur toute l'étendue du bassin d'Arcachon entre 1992 et 1993. Le premier chapitre traite : - des observations de la marée en différents points répartis autour et à l'intérieur du Bassin. Ces observations permettent notamment de mettre en évidence une déformation du plan d'eau à toutes heures de la marée. - des méthodes d'exécution et de traitement du levé bathymétrique. Le deuxième chapitre concerne l'évolution morphologique du Bassin sur une période de 130 ans. D'importantes modifications sont mises en évidence : - un processus érosif qui affecte, d'une part, les deux principaux chenaux en communication avec les passes et d'autre part, permet la création du chenal de Mapouchet au détriment de la partie Sud-Est de 1'Ile aux Oiseaux - un processus de comblement qui affecte les zones intertidales au Nord d'une ligne Grand Piquey-Facture, les chenaux du Teychan, d'Arès et les chenaux de liaison du Courant et de 1'Ile. Le bilan sédimentaire, dont l'emprise ne représente que les deux tiers du Bassin environ, fait ressortir un déficit de 15 Mm3. Ce résultat ne tient pas compte des zones découvrantes de l'ile aux Oiseaux et d'une grande partie Nord et Nord-Est du Bassin dont l'altimétrie n'a pas été mesurée en 1864. Ces estrans sont les secteurs les plus élevés du Bassin et constituent des zones préférentielles de dépôts. Le troisième chapitre tente d'évaluer l'exhaussement des estrans situés au Nord du Bassin par comparaison partielle entre le levé du LCHF de 1972 et le levé de 1993. Les résultats de cette comparaison montrent des dépôts compris entre 0,3 et 0,5 m pour une période de 20 ans. Le quatrième chapitre émet une hypothèse sur le devenir du Bassin avec la création d'un axe hydraulique central qui prolongerait l'évolution actuelle.
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