Résumé |
Pendant longtemps, devant l'impossibilité de les évaluer, les ressources vivantes marines ont semblé inépuisables. Cependant un besoin croissant en protéines d'origine animale et les progrès très rapides des techniques de pêche ont montré d'une façon très alarmante que les richesses de la mer n'étaient pas illimitées et pouvaient faire l'objet d'une exploitation excessive : si très rapidemont les stocks de phoques et de grands cétacés se sont avérés vulnérables, de nombreux exemples ont montré que même les populations de poissons pouvaient être déséquilibrées par l'activité humaine, et le problème de la surexploitation de la plupart des stocks existants est devenu de plus en plus pressant. Selon les chiffres publiés par la F.A.O. la production mondiale de poissons ne cesse d'augmenter, mais depuis 1968, on assiste à un net ralentissement des apports.Aussi, très vite est apparue la nécessité d'une concertation internationale afin de lutter contre une exploitation anarchique des ressources de la mer et d’obtenir une production aussi élevée que possible sans compromettre I’avenir.L'aménagement des pêches implique la connaissance des mécanismes qui déterminent l'état d'une population exploitée. Chaque stock fonctionne comme un système ouvert : tandis que le recrutement et la croissance tendent à faire augmenter sa biomasse, la mortalité qu'elle soit naturelle ou due à la pêohe, contribue à sa diminution. Sous l'effet de ces facteurs antagonistes un stock tend toujours vers un état d'équilibre. Pour aménager celui-ci à son profit, l'Homme ne peut agir que sur deux paramètres , le coefficient de mortalité due à la pêche (F) et l'âge de la première capture (tc). |