| Résumé |
L'élimination de la crépidule est une préoccupation majeure de la part de nombreux ostréiculteurs. Que leurs concessions soient sous 10 mètres d'eau, comme à Cancale, ou sur l'estran, elles sont de plus en plus envahies par ce gastéropode proliférant. Les professionnels sont obligés de procéder à de fréquents nettoyages. Le problème qui se pose alors est le devenir du produit ainsi débarqué. Très peu de solutions intéressantes sont actuellement proposées, en dehors de l'écrasement et de l'enfouissement dans les terrains agricoles, pour la culture des primeurs comme cela se pratique au Vivier-sur-Mer. Le rejet au large, par grande profondeur, est une solution qui fut proposée par des ostréiculteurs charentais. Les crépidules immergées par des fonds de 2000 mètres subiraient une pression barométrique élevée, qui leur serait fatale. Il serait ainsi possible de procéder à la destruction d'importants tonnages sur le littoral. Cette proposition de solution méritait de la part de la Direction de l'Environnement Littoral de l'Ifremer une réflexion et une réponse, sur la résistance de cette espèce aux pressions subies par de telles profondeurs. Ce rapport fait le bilan des essais de surpressions, réalisés à cette occasion au centre Ifremer de Brest. |
