Type |
Communication avec actes |
Date |
1988 |
Langue(s) |
Français |
Auteur(s) |
Lassus Patrick1, Proniewski Frédéric2 |
Affiliation(s) |
1 : Ifremer, france 2 : Laboratoire Municipal du Havre; 5 rue Raymond Guenot, F-76600 Le Havre, France |
Conférence |
IVème colloque de l'AFIE - Association Française des Ingénieurs Ecologues - La gestion des systèmes écologiques : des progrès de la recherche au développement des techniques, Bordeaux, 14-16/05/1987 |
Source |
La gestion des systèmes écologiques : des progrès de la recherche au développement des techniques :actes du 4ème Colloque de l'AFIE, 1988. pp.239-252 |
Résumé |
Depuis 1983, des intoxications diarrhéiques observées chez des consommateurs de moules, en Bretagne sud et en Normandie, ont pu être corrélées avec la présence estivale dans les eaux côtières d'un dinoflagellé appartenant au genre Dinophysis. Des résultats similaires avaient auparavant été signalés sur les côtes hollandaises, japonaises, espagnoles par et norvégiennes. Les espèces incriminées sont diverses: Dinophysis fortii, D. acuminata, D. acuta et D. norvegica, avec une composition toxinique variable selon les proportions d'acide okadaïque et de ses dérivés méthylés. Récemment l'espèce D. acuminata considérée comme responsable de ces intoxications (DSP : Diarrheic Shellfish Poison) sur les côtes françaises a été réexaminée sur le plan de sa diagnose et la présence d'au moins deux espèces toxiques a été démontrée : D. sacculus en Bretagne sud et D. acuminata sur les côtes normandes. Les maximums saisonniers de ces espèces sont détectés respectivement fin juin et fin juillet, et bien que les premières observations aient été d'abord restreintes aux zones conchylicoles (baies et estuaires) il est apparu rapidement que l'hypothèse d'un transport côtier lié aux courants n'était pas à exclure. |
Texte intégral |
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