Huîtres et norovirus : une affinité particulière?

Autre(s) titre(s) Oysters and the norovirus: a particular affinity?
Type Article
Date 2013-07
Langue(s) Français
Auteur(s) Le Guyader Soizick1, Maalouf Haifa1, Le Pendu Jacques2
Affiliation(s) 1 : IFREMER, Lab Microbiol LNR, F-44311 Nantes 03, France.
2 : Univ Nantes, CNRS, INSERM, UMR 892,UMR 6299, F-44007 Nantes, France.
Source Virologie (1267-8694) (John Libbey Eurotext Ltd), 2013-07 , Vol. 17 , N. 4 , P. 253-263
DOI 10.1684/vir.2013.0508
Mot-Clé(s) huîtres, norovirus, ligand, sélection de souches
Résumé Les coquillages sont identifiés depuis longtemps comme un aliment à risque et, malgré la mise en place d’une norme sanitaire basée sur des critères bactériens, ils restent impliqués dans des épidémies, le plus souvent de gastro-entérites aiguës. Les pathologies induites sont relativement bénignes et dues à la présence de norovirus dans les coquillages consommés. L’analyse des données publiées montre une implication importante des huîtres et une forte proportion de souches de norovirus du génogroupe I, à l’inverse des cas de transmission de personne à personne qui impliquent très majoritairement des souches du génogroupe II. Des études réalisées in vitro, in vivo et dans l’environnement ont montré que l’huître n’est pas juste un filtre passif, mais qu’elle peut sélectionner certaines souches de norovirus grâce à des ligands de type carbohydrate, très proches de ceux qu’utilisent ces virus pour infecter l’homme. Ces observations contribuent à expliquer l’épidémiologie particulière observée lors des épisodes de gastroentérite liés à la consommation d’huîtres.
Keyword(s) oysters, norovirus, ligand, strain selection
Résumé en anglais Shellfish can be a vector for human pathogens. Despite regulation based on enteric bacteria, shellfish are still implicated in viral outbreaks. Oysters are the most common shellfish associated with outbreaks, and noroviruses, which cause acute gastroenteritis, are the most frequently identified pathogen in these outbreaks. Analysis of shellfish-related outbreak data worldwide shows an unexpected high proportion of genogroup I strains. Recent studies performed in
vitro, in vivo and in the environment indicate that oysters are not just a passive filter, but can selectively accumulate norovirus strains based on virus carbohydrate ligands shared with humans. These observations may help explain the GI/GII bias observed in shellfish-related outbreaks compared to other outbreaks.
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