UE - France. Rapport national destiné au Comité scientifique de la Commission des thons de l’océan Indien, 2012-2013

Type Expertise
Date 2013-11
Langue(s) Français
Référence IOTC–2012–CS-EUFr-2013
Auteur(s) Chavance Pierre1, Chassot Emmanuel2, Bourjea JeromeORCID3, Evano Hugues3, Nadeau Aurelie3, Bach Pascal1, Marsac Francis4, Dagorn Laurent1
Affiliation(s) 1 : IRD, CRH, Avenue J. Monnet, Sète, FRANCE
2 : IRD, Seychelles, BP 570, Victoria Seychelles
3 : IFREMER, La Réunion, rue Jean Bertho, BP 60, 97822 Le Port, France
4 : University of Cape Town, Dep. of Oceanography, Private Bag X3, Rondebosch 7701, South Africa
Commanditaire DPMA - Direction des pêches maritimes et de l'aquaculture.
Résumé Pour ce qui concerne la France (excluant Mayotte), trois flottilles ont des activités de pêche thonière dans l'Océan Indien : (1) les senneurs opérant pour l’essentiel à partir des Seychelles et de l’Ile Maurice, - les palangriers basés à La Réunion, et à un moindre degré la petite pêche réunionnaise.
La flottille thonière française à la senne exerçant dans l’océan Indien atteint 10 navires en 2012 et ses capture se sont élevées à 37 155 tonnes, soit un niveau sensiblement inférieur à celui de 2011 (42 894 t) avec une légère diminution de l’effort de pêche (1 944 jours de pêche en 2012 et 2 109 jours en 2011). Le programme observateur mis en place depuis 2005, qui a permis de fournir les premières évaluations des rejets et des prises accessoires en 2008, a du être stoppé mi 2009 pour raison de sécurité, face au développement de la piraterie, puis faute de place disponible à bord car des forces de sécurité ont du être embarquées. Ce programme a repris en 2011 et a atteint 12 % de couverture en 2012: (2) La flottille palangrière basée à La Réunion se compose en 2012 de 35 navires actifs, 25 entre 10 et 24 mètres et 10 de moins de 10 mètres. Les captures totales de cette flottille sont passées de 2 700 tonnes en 2011 à 2 000 tonnes en 2012 (26% de diminution et un retour au niveau des captures de 2004). Si l’espadon (Xiphias gladius) reste l’espèce cible, la part des autres espèces de thons (Thunnus albacares, l’albacore, Thunnus obesus, le thon obèse, et Thunnus alalunga, le germon ) est loin d’être négligeable (environ 50% en 2009 et 40% en 2010, 2011 et 2012). Le programme observateurs des activités de cette flottille a démarré en 2007, avec un taux de couverture global d’environ ~ 4% en 2009 et 2010 et de l’ordre de 10 % pour ces mêmes années pour le segment des unités de plus de 20 m suivi par les observateurs embarqués. A partir de 2011, un programme d’auto échantillonnage a été mis en place principalement sur les 2 segments des unités de tailles comprises entre 10 m et 16 m d’une part et 16 m et 20 m d’autre part. En cumulant l’effort de pêche exprimé en nombre d’hameçons suivi par ces 2 programmes, le taux de couverture de .l’activité de pêche est estimé à 7.6% en 2011 et 29.6% en 2012. La petite pêche côtière exploitant les métiers de la ligne à main représente 80 % du nombre de bateaux de pêche réunionnais actifs. Elle est composée de deux types d’embarcations : - les barques faiblement motorisées (inférieur à 6 m, 71 navires actifs) et - les vedettes, plus puissantes (6 – 12 m, 69 navires actifs). La plupart de ces navires pratiquent les métiers de la ligne (lignes de traîne, de fond, calées ou dérivantes). Les captures de grands pélagiques représentent une part importante des captures de cette flottille (plus de 80% en tonnage) ; elles sont estimées à 352 tonnes en 2012. Le dispositif de recherche sur les grands pélagiques actuel de la France (IRD & Ifremer principalement) couvre des activités de type observatoire, l’étude des comportements migratoires des grands pélagiques, des études génétiques pour la délimitation des stocks, des études sur la biologie de la reproduction, la mise au point de mesures d’atténuations des prises accessoires et l’étude de la dynamique de l’écosystème tropical. La plupart des projets sont financés sur appels d’offre internationaux, européens ou nationaux. On trouvera dans le rapport la liste des différents projets qui se sont poursuivis ou ont débuté en 2012-2013. Dans l’ensemble, la France a participé activement à tous les groupes de travail organisés par la CTOI, notamment en y présentant 26 contributions scientifiques en 2013.
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Comment citer 

Chavance Pierre, Chassot Emmanuel, Bourjea Jerome, Evano Hugues, Nadeau Aurelie, Bach Pascal, Marsac Francis, Dagorn Laurent (2013). UE - France. Rapport national destiné au Comité scientifique de la Commission des thons de l’océan Indien, 2012-2013. DPMA - Direction des pêches maritimes et de l'aquaculture., Ref. IOTC–2012–CS-EUFr-2013, 38p.https://archimer.ifremer.fr/doc/00166/27716/