Mise en place d'un Réseau de Veille Zoosanitaire des huîtres perlières Pinctada margaritifera en Polynésie Française

Type Rapport de contrat
Date 2003-12-30
Langue(s) Français
Référence DRV/RA Laboratoire Ifremer - COP - Tahiti
Auteur(s) Cochennec-Laureau NathalieORCID1, Levy Peva1, Saulnier Denis1, Fougerouse Angelique2
Affiliation(s) 1 : Ifremer, COP, Taravao, Polynésie Française, France
2 : Service de la Perliculture (PRL) Papeete, France
Editeur Ifremer
Version Rapport final
Note Convention n° 3.0232 du 23 avril 2003 entre le Service de la Perliculture et l'IFREMER - COP
Résumé L’importance socio-économique de l’activité perlière justifie que le Service de la Perliculture mette en place un réseau de surveillance pathologique de l’huître perlière Pinctada margaritifera en Polynésie française. Les objectifs de ce réseau sont de prévenir l’introduction ou l’apparition d’agents infectieux, de prévenir leur propagation à l’intérieur d’une zone d’élevage, d’étudier les moyens de limiter leur impact, de surveiller leur évolution et enfin de garantir les échanges entre les zones d’élevage.
Cette première année a permis d’élaborer le schéma de fonctionnement du réseau et de vérifier sa faisabilité. Cinq zones de prélèvements ont été définies en fonction de critères d’accessibilité à la zone et de facilité d’acheminement des échantillons, de l’importance du collectage, de la densité des élevages et de la géomorphologie. Il s’agit de Makemo, Fakarava, Tahaa, Takaroa et Rikitea. Par zones, deux à trois sites sont suivis. Ainsi, pour 2003, 406 huîtres, P. margaritifera, 21 P. maculata (pipi), 11 S. cucullata (kapi kapi) et 1 Chama sp. ont été analysés. Les analyses histologiques effectuées ne font apparaître aucun agent pathogène à déclaration obligatoire à l’Office International des Epizooties. Les huîtres d’élevage examinées présentent un degré plus ou moins important d’atteinte parasitaire par des sporozoaires de type grégarine et des parasites de type Rickettsia-like. De même, l’espèce P. maculata (pipi) est affectée par des grégarines. Des zones d’enkystement de métazoaires ont été également observées chez P. margaritifera et Saccostrea cucullata.
Ces parasites ne sont pas associés à des maladies. Toutefois leur présence entraîne des désordres tissulaires plus ou moins importants qui peuvent rendre l’huître plus sensible au stress de la greffe. Dans ces conditions il paraît utile d’effectuer un nombre plus élevé d’analyse afin de mieux décrire ce phénomène et d’approfondir les investigations dans les îles les plus sensibles.
Un schéma d’organisation à mettre en place en cas d’épisodes de mortalité ou de morbidité déclarées est proposé. Il est en effet important de définir dès aujourd’hui la procédure afin de mobiliser les compétences et les informations le plus rapidement possible. Les informations recueillies lors de ces situations de crise apporteront les éléments nécessaires à la prise de décision en matière de réglementation et/ou d’informations auprès des services compétents du territoire et des professionnels.
Texte intégral
Fichier Pages Taille Accès
26141.pdf 45 1 MB Libre accès
Haut de la page

Comment citer 

Cochennec-Laureau Nathalie, Levy Peva, Saulnier Denis, Fougerouse Angelique (2003). Mise en place d'un Réseau de Veille Zoosanitaire des huîtres perlières Pinctada margaritifera en Polynésie Française. DRV/RA Laboratoire Ifremer - COP - Tahiti. https://archimer.ifremer.fr/doc/00168/27886/