FN Archimer Export Format PT C TI Live preys in shrimp culture: nutritional and sanitary considerations on the use of Artemia in New Caledonia OT Les proies vivantes en crevetticulture : aspects nutritionnels et sanitaires de l’utilisation des Artemia en Nouvelle-Calédonie. BT AF PHAM, Dominique WABETE, Nelly MAILLEZ, Jean-Rene BROUTOI, Francis CHIM, Liet AS 1:1;2:1;3:1;4:1;5:1; FF 1:;2:;3:;4:;5:; C1 Ifremer, France C2 IFREMER, FRANCE SI SAINT VINCENT SAINT VINCENT,NOUMEA NOUMEA UR https://archimer.ifremer.fr/doc/00198/30877/29245.pdf LA English DT Poster AB En aquaculture, les nauplii d’Artemia sont largement utilisés comme proies vivantes et représentent près de 40 % des besoins en aliments pour la production des stades précoces. Cependant, l’approvisionnement en Artemia peut fluctuer de façon importante d’une année sur l’autre. Ainsi vers la fin des années 90, la demande mondiale a pu être satisfaite seulement à hauteur de 20%. Les années avec une offre insuffisante correspondent à des augmentations importantes du cours mondial des cystes d’artemia avec des répercussions sur le prix des animaux juvéniles produits en écloserie. En Nouvelle-Calédonie, l’aquaculture marine est principalement basée sur la crevette bleue Litopenaeus stylirostris. Les larves de cette espèce, à partir du stade Zoé 3, se nourrissent essentiellement de proies vivantes. Ainsi pour produire un million de Post-larves de 10 jours il faut compter 11 kilos de cystes d’Artemia. Outre le problème posé par le coût, les artemii peuvent également représenter un risque sanitaire pour l’écloserie. En effet certaines souches sont infectées par des virus qui peuvent contaminer les crevettes et de façon plus générale l’introduction des artemii dans le volume d’élevage larvaire s’accompagne le plus souvent d’une flambée de la flore vibrionacée. Jusqu’à présent, les Artemii étaient distribuées en excès cependant du fait de leur coût et des risques sanitaires, le laboratoire de St Vincent a débuté un travail pour optimiser leur utilisation en production larvaire de crevette. Ainsi, nos premières expérimentation sur l’effet de la dose en artemii sur le développement et la survie des larves de crevettes ont permis de déterminer les rations optimales pour les stades larvaires P8-P11, P5-P8 et M3-P3. Nous avons ainsi montré que la ration de proies vivantes était 4 à 12 fois plus importante à P8-P11 qu’à M3-P3. Par ailleurs la dose optimale déterminée au cours de nos expérimentations était pour les stades M3-P3 deux fois moins élevée que celle préconisée par le protocole actuel des écloseries commerciales de Nouvelle-Calédonie. Nous voyons ainsi, qu’une meilleure compréhension des besoins alimentaires de la crevette au cours de son développement permettra de diminuer de façon substantielle les proies vivantes utilisées ainsi que le risque sanitaire associé. A terme, ces travaux donneront des bases au développement d’aliments inertes en remplacement des proies vivantes et à la production durable, en conditions de biosécurité, des crevettes bleues juvéniles pour la filière Calédonienne AB In aquaculture, Artemia nauplii are commonly used as live prey; and represent 40 % of the total aquaculture feed demands in the early stages. However, the production of Brine shrimp is very unstable from one year to another and in the late 90’s, only 20 % of the world aquaculture need was covered. An insufficient offer leads to higher prices of the Artemia cysts and consequently, the price of shrimp juveniles from hatchery. In New Caledonia, marine aquaculture is mainly based on the blue shrimp Litopenaeus stylirostris. From Zoea 3 to 10 days old post-larvae (P10), the shrimp are mainly fed with live preys. Eleven kilos of Artemia cyst are necessary for producing one million of P10. From a sanitary point of view, Artemia can be a virus carrier and Vibrio population increase is often detected in the larval rearing tank the day after the feeding with live prey. Up to now, Brine shrimp are delivered in excess but with the cost and sanitary problems, Saint-Vincent laboratory has started some experiments in order to optimise the use of Artemia in shrimp larval rearing. The first tests were conducted to determine the effect of the Artemia quantity on the growth and the survival rate at different post-larval stages (P8-P11, P5-P8 and M3-P3). It was shown that four to twelve times fold Artemia was necessary for P8-P11 compared to M3-P3. And it was also noticed that the “optimized”quantity of live food at M3-P3 was twice lower than the recommended amount of the hatchery feeding protocol in New Caledonia. A better knowledge of the real feed requirement in the early life of the blue shrimp will be helpful to decrease the cysts quantities used in shrimp hatcheries but also the associated sanitary impact. And further, these results will give data for developing formulated diets which will replace the live prey and will increase the biosecurity and the sustainability of the production of the blue juvenile shrimp in New Caledonia. PY 2009 PD MAR ID 30877 ER EF