UE - France. Rapport national destiné au Comité scientifique de la Commission des thons de l’océan Indien 2013-2014

Type Expertise
Date 2014-12
Langue(s) Français
Référence Ifremer/EDERU/DOI/04
Auteur(s) Chavance Pierre1, Chassot Emmanuel2, Bourjea JeromeORCID3, Evano Hugues3, Huet Jerome3, Bach Pascal1, Sabarros Philippe4
Affiliation(s) 1 : IRD, CRH, Avenue J. Monnet, Sète, France
2 : IRD, Seychelles, BP 570, Victoria, Seychelles, France
3 : IFREMER, La Réunion, rue Jean Bertho, BP 60, 97822 Le Port, Réunion, France
4 : IRD, CAP RUN/ARDA, Port Ouest, 97420 Le Port, Réunion, France
Commanditaire European Commission DCF - Data Collection Framework
Résumé Pour ce qui concerne la France (excluant Mayotte), trois flottilles ont des activités de pêche thonière dans l'océan Indien : - les senneurs opérant pour l’essentiel à partir des Seychelles et de l’Ile Maurice, - les palangriers basés à La Réunion, et à un moindre degré la petite pêche réunionnaise.
- La flottille thonière française à la senne exerçant dans l’océan Indien atteint 8 navires en 2013 et ses capture se sont élevées à 39 958 tonnes, soit un niveau légèrement supérieur à celui de 2012 (37 155 t) avec une légère augmentation de l’effort de pêche (2 291 jours de pêche en 2013 et 1 944 jours en 2012). Le programme observateur mis en place depuis 2005, qui a permis de fournir les premières évaluations des rejets et des prises accessoires en 2008, a du être stoppé mi 2009 pour raison de sécurité, face au développement de la piraterie, puis faute de place disponible à bord car des forces de sécurité ont du être embarquées. Ce programme a repris en 2011 et a atteint 13,6 % de couverture en 2013.
- La flottille palangrière basée à La Réunion se compose en 2013 de 32 navires actifs, 21 entre 10 et 24 mètres et 11 de moins de 10 mètres. Les captures totales de la partie hauturière de cette flottille (plus de 10m) ont peu évolué depuis 2012, en passant de 1 906 tonnes à 1 834 tonnes en 2013. Si l’espadon (Xiphias gladius) reste l’espèce cible, la part des autres espèces de thons (Thunnus albacares, l’albacore, Thunnus obesus, le thon obèse, et Thunnus alalunga, le germon) est loin d’être négligeable (pourcentage situé entre 41 et 53% selon les années).
Le programme « observateur » des activités de cette flottille a démarré en 2007, avec un taux de couverture global d’environ 4% en 2009 et 2010 et de l’ordre de 10 % pour ces mêmes années pour le segment des unités de plus de 20 m suivi par les observateurs embarqués. A partir de 2011, un programme d’auto échantillonnage a été mis en place principalement sur les 2 segments des unités de tailles comprises entre 10 m et 16 m d’une part et 16 m et 20 m d’autre part. En cumulant l’effort de pêche exprimé en nombre d’hameçons suivi par ces 2 programmes, le taux de couverture de l’activité de pêche a été estimé à 6,4 % en 2011 et 17,6% en 2012 et 14,2% en 2013.
- La petite pêche côtière exploitant les métiers de la ligne à main représente plus de 80 % du nombre de bateaux de pêche réunionnais actifs. Avec 138 bateaux actifs en 2013, elle a peu évolué ces dernières années et est composée de deux types d’embarcations : les barques faiblement motorisées (inférieur à 6 m, 66 navires actifs en 2013) et les vedettes, plus puissantes (6 – 12 m, 72 navires actifs en 2013). La plupart de ces navires pratiquent les métiers de la ligne (lignes de traîne, de fond, calées ou dérivantes). Les captures de grands pélagiques représentent une part importante des captures de cette flottille (80% en tonnage) ; elles sont estimées à 432 tonnes en 2013.
Le dispositif de recherche sur les grands pélagiques actuel de la France (IRD & Ifremer principalement) couvre des activités de type observatoire, l’étude des comportements migratoires des grands pélagiques, des études génétiques pour la délimitation des stocks, des études sur la biologie de la reproduction, la mise au point de mesures d’atténuations des prises accessoires et l’étude de la dynamique de l’écosystème tropical. La plupart des projets sont financés sur appels d’offre internationaux, européens ou nationaux. On trouvera dans le rapport la liste des différents projets qui se sont poursuivis ou ont débuté en 2013-2014. Dans l’ensemble, la France a participé activement à tous les groupes de travail organisés par la CTOI, notamment en y présentant 23 contributions scientifiques en 2014.
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Comment citer 

Chavance Pierre, Chassot Emmanuel, Bourjea Jerome, Evano Hugues, Huet Jerome, Bach Pascal, Sabarros Philippe (2014). UE - France. Rapport national destiné au Comité scientifique de la Commission des thons de l’océan Indien 2013-2014. European Commission DCF - Data Collection Framework, Ref. Ifremer/EDERU/DOI/04, 36p.https://archimer.ifremer.fr/doc/00239/35015/