Etude du polymorphisme des gènes de l'amylase chez Crassostrea gigas (Thunberg, 1793). Relation avec les paramètres physiologiques de l'assimilation

Type Mémoire
Date 2000
Langue(s) Français
Auteur(s) Degremont LionelORCID1, 2
Affiliation(s) 1 : IFREMER, Centre de Brest, France
Note Mémoire DEA Océanologie Biologique et Environnement Marin. Option Ressources Vivantes et Ecosystèmes côtiers. Université de Bretagne Occidentale. Stage effectué sous la Responsabilité de Jean-François Samain et Jeanne Moal
Mot-Clé(s) Crassostrea gigas, Amylase, Polymorphisme, Croissance, Efficacité d'assimilation
Résumé

L'analyse du polymorphisme des gènes de J'amylase chez Crassostrea gigas (Thunberg, 1793) a été établi sur deux générations dans le cadre du programme européen GENEPHYS (génétique et physiologie chez C.gigas). Après une amplification de l'ADN par PCR à partir de deux couples d'amorces qui sont spécifiques à chacun des deux gènes de l'amylase, une digestion par EcoRI de l'ADN amplifié suivie d'une électrophorése en gel d'agarose sont effectuées. Cette technique (RFLP) permet de déterminer le polymorphisme génétique des huîtres creuses. Une troisième génération a été réalisée afin d'obtenir quatre familles et d'en analyser le génotype. Ces familles ont été tout d'abord placées pendant cinq mois dans un milieu riche en nourriture, puis ensuite, chaque famille est séparée en deux lots, un lot restant dans le milieu riche tandis que l'autre est placé dans un milieu pauvre pour une durée de six semaines. Les génotypes obtenus pour les individus des quatre familles ont permis de trouver un nouvel allèle pour le gène B qui n'était pas amplifié par le couple d'amorce spécifique lors de la PCR à cause de la non fixation de l'amorce sens. De même, il a été démontré pour la première fois que les deux gènes de l'amylase sont portés par le même chromosome. D'un point de vue performances physiologiques et croissance, il a été démontré que deux génotypes particuliers présentent des résultats antagonistes selon les conditions trophiques. Ainsi le génotype  22 66' est le plus performant en milieu riche avec les meilleurs taux de croissance, d'ingestion et efficacité d'assimilation alors que le génotype 11 66 est le moins performant. Par contre en milieu pauvre, c'est ce dernier le plus performant alors que le génotype 22 66' n'est pas du tout adapté à ce milieu avec des performances médiocre.

Texte intégral
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Comment citer 

Degremont Lionel (2000). Etude du polymorphisme des gènes de l'amylase chez Crassostrea gigas (Thunberg, 1793). Relation avec les paramètres physiologiques de l'assimilation. https://archimer.ifremer.fr/doc/00439/55109/