FN Archimer Export Format PT Rapport TI Effet du CHANGEMENT GLOBAL sur la BIOLOGIE de l’huître creuse (C. gigas) dans le Bassin de Marennes-Oléron. Résultats, hypothèses et discussion BT AF SOLETCHNIK, Patrick POLSENAERE, Pierre LE MOINE, Olivier AS 1:1;2:2;3:1; FF 1:PDG-ODE-LITTORAL-LERPC;2:PDG-ODE-LITTORAL-LERPC;3:PDG-ODE-LITTORAL-LERPC; C1 IFREMER, PDG-ODE-LITTORAL-LERPC, Station de La Tremblade, Avenue de Mus de Loup, F-17390 La Tremblade, France IFREMER, PDG-ODE-LITTORAL-LERPC, Station de La Rochelle, Place Gaby Coll, F-17137 L'Houmeau, France C2 IFREMER, FRANCE IFREMER, FRANCE SI LA TREMBLADE LA ROCHELLE SE PDG-ODE-LITTORAL-LERPC UR https://archimer.ifremer.fr/doc/00441/55239/56723.pdf LA French DT Report DE ;Huître;C. gigas;Changement global;Réchauffement climatique;Reproduction;Larve;Mortalité;Phénologie;Ostréiculture;Bassin de Marennes Oléron;Phytoplancton;Chlorophylle a;Température AB Historiquement, les pêches de larves de l’huître creuse (C. gigas) ont lieu en six stations du BMO depuis les années 70, de début juin à la première semaine de septembre. La comparaison des captures saisonnières et hebdomadaires entre les périodes P1 (1977-1991) et P2 (2000-2015) montre un ajustement de la distribution des captures de larves à un modèle polynomiale d’ordre 4 pour P1 (R2 = 0,77), puis d’ordre 2 pour P2 (R2 = 0,86). Les modèles de distribution des captures montrent que la saison de reproduction a doublé entre les deux périodes. Elle s’étend aujourd’hui de juin à septembre. Devant l’extension de la saison de reproduction, la saison de pêche expérimentale est aujourd’hui trop réduite. Toutefois, le pic d’abondance des captures n’a pas changé et reste centré sur la période mi juillet-mi août. Une campagne d’inter calibration (Creaa www.creaa.fr), entre les deux techniques de pêche de larves qui se sont succédées dans le BMO, montre que l’effectif de larves échantillonné par unité d’effort de pêche a été multiplié par un facteur 3 entre les deux périodes de l’étude et par un facteur 6 en en prenant en compte le modèle. Ce résultat est discuté. L’augmentation des concentrations du phytoplancton (échelon primaire, proxy chlorophylle a), dans le BMO en hiver et en automne (en particulier) ne semble pas déterminante pour comprendre ou expliquer l’évolution du cycle de reproduction de l’huître. La température, par contre est bien le premier facteur qui détermine l’évolution phénologique de la reproduction de l’huître. Les auteurs discutent des évolutions concomitantes des paramètres hydroclimatiques et biologiques (échelle primaire et secondaire) de l’écosystème estuarien et conchylicole du Bassin de Marennes-Oléron. A la lumière des nouveaux résultats (shift thermique des années 1985-95, évolutions phénologiques à l’échelon primaire et secondaire) les auteurs « revisitent » les études des années 1990-2000 sur les mortalités d’huîtres et montrant des dysfonctionnements physiologiques. Durant ces années, dans le contexte du changement global, l’huître creuse a pu être confrontée à des conditions environnementales stressantes ayant éprouvées sa robustesse et sa fitness. Cet aspect est discuté par les auteurs. Cette étude soulève la question de l’adaptabilité contemporaine de l’huître, C. gigas,  dans un bassin ostréicole en pleine évolution. PY 2018 ID 55239 ER EF