Hanging on — lucinid bivalve survivors from the Paleocene and Eocene in the western Indian Ocean (Bivalvia: Lucinidae)

Other titles Bivalves lucinidés du Paléocène et de l'Éocène survivant dans l'océan Indien occidental (Bivalvia: Lucinidae).
Type Article
Date 2018-06
Language English
Author(s) Taylor John D.1, Glover Emily A.1
Affiliation(s) 1 : Nat Hist Museum, Dept Life Sci, London SW7 5BD, England.
Source Zoosystema (1280-9551) (Publications Scientifiques Du Museum, Paris), 2018-06 , Vol. 40 , N. 2 , P. 123-142
DOI 10.5252/zoosystema2018v40a7
WOS© Times Cited 2
French abstract

Des espèces rares appartenant à trois genres anciens de lucines, Gibbolucina Cossmann, 1904, Barbierella Chavan, 1938 et Retrolucina n. gen., dont l'origine se situe au Paléocène et à l'Éocène en Téthys occidentale, sont présentes dans la zone du Canal du Mozambique dans le sud-ouest de l'océan Indien, et absentes ailleurs dans l'Indo-Ouest Pacifique. Une nouvelle espèce, Gibbolucina zelee n. sp., est décrite du Banc de la Zélée et de l'ouest de Madagascar; elle ressemble à une espèce du Miocène de l'ouest de la France. Depuis leur origine au Paléocène jusqu'à nos jours, les espèces de Barbierella ont toujours été rares. Des signalisations nouvelles et des illustrations, dont celles de syntypes, sont données pour Barbierella louisensis (Viader, 1951) de l'île Maurice et du Canal du Mozambique, et Barbierella scitula Oliver & Abou-Zeid, 1986 de la Mer Rouge est donnée comme synonyme. Le nouveau genre Retrolucina n. gen. est établi avec pour espèce type l'espèce actuelle Lucina voorhoevei Deshayes, 1857 (habituellement appelée Eomiltha voorhoevei), et comprenant également Lucina defrancei Deshayes, 1857, une espèce de l'Éocène du Bassin Parisien qui lui est étonnamment semblable. Retrolucina n. gen. diffère d'Eomiltha Cossmann, 1912 par sa forme, sa sculpture et les caractères de sa charnière. Monitilora sepes (Barnard, 1964), du Mozambique (auparavant Phacoides sepes Barnard, 1964), est classée dans le genre Monitilora Iredale, 1930, un autre genre dont l'origine remonte au moins au Paléocène et qui comprend un petit nombre d'espèces actuelles de l'Indo-Ouest Pacifique. Les espèces de Gibbolucina, Barbierella et Retrolucina n. gen. ont pu se retrouver isolées dans l'Ouest de l'océan Indien à la suite de la fermeture de la Téthys au début du Miocène alors que leurs congénères de la Téthys occidentale se sont éteintes. La survie de ces genres rares, avec des aires de distribution restreintes et apparemment de petites populations, va à l'encontre des idées classiques sur les risques d'extinction à long terme.

Keyword(s) Mollusca, Mozambique Channel, new combination, new genus, new species
Abstract

Rare species of three long-lived lucinid genera, Gibbolucina Cossmann, 1904, Barbierella Chavan, 1938 and Retrolucina n. gen., with origins in the Paleocene and Eocene of western Tethys, are present in the Mozambique Channel area of the southwestern Indian Ocean but absent elsewhere in the Indo-West Pacific. A new species, Gibbolucina zelee n. sp., is described from the Banc de la Zélée and western Madagascar that resembles Miocene species from western France. Since their origin in the Paleocene to the present day Barbierella species have always been rare. New records and images, including syntypes, are provided for Barbierella louisensis (Viader, 1951) from Mauritius and the Mozambique Channel, with Barbierella scitula Oliver & Abou-Zeid, 1986 from the Red Sea regarded as synonym. A new genus, Retrolucina n. gen., is proposed with the living Lucina voorhoevei Deshayes, 1857 (usually called Eomiltha voorhoevei) as type species and also including Lucina defrancei Deshayes, 1857, a strikingly similar species from the Eocene of the Paris Basin. Retrolucina n. gen. differs from Eomiltha Cossmann, 1912 in shape, sculpture and hinge characters. Monitilora Iredale, 1930, another genus of Paleocene or earlier origins, includes a few living species in the Indo-West Pacific and is now identified from Mozambique with Monitilora sepes (Barnard, 1964) (formerly Phacoides sepes Barnard, 1964). It is suggested that Gibbolucina, Barbierella and Retrolucina n. gen. species became isolated in the western Indian Ocean following the closure of the Tethyan Seaway in the early Miocene while their congeners in western Tethys became extinct. The survival of these rare genera, with restricted geographical ranges and seemingly small populations, runs counter to current ideas concerning long-term extinction risk.

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