TY - RPRT T1 - Qualité du Milieu Marin Littoral 2017. Bulletin de la surveillance 2017. Laboratoire Environnement Ressources du Morbihan/Pays de Loire. Départements de la Loire-Atlantique et de Vendée nord A1 - Cochennec-Laureau,Nathalie A1 - Bizzozero,Lucie A1 - Bonneau,Francoise A1 - Collin,Karine A1 - Fortune,Mireille A1 - Le Merrer,Yoann A1 - Pierre-Duplessix,Olivier A1 - Schapira,Mathilde A1 - Schmitt,Anne A1 - Souchu,Philippe AD - UR - https://archimer.ifremer.fr/doc/00461/57312/ N2 - Suivi hydrologique L’année 2017 s’est caractérisée par des températures élevées et un déficit en précipitation sur le bassin versant de la Loire, ce qui la classe parmi les années sèches exceptionnelles avec les années 2003, 2011 et 2015. Les débits de la Loire ont été largement déficitaires. L’ensoleillement soutenu en début d’année et en automne a été toutefois plus faible sur les mois de juillet et septembre. Suivi microbiologique Parmi les 41 stations de surveillance, 9 ont présenté une bonne qualité microbiologique, 31 une qualité moyenne, et une seule station est de mauvaise qualité. Comparativement à l'année 2016, le nombre de stations présentant une tendance à l'amélioration est en augmentation : 4 stations présentent une tendance à l'amélioration en 2017 contre une seule en 2016. Les autres stations ne présentent aucune tendance significative sur les dix dernières années. Suivi du phytoplancton et des phycotoxines La station « Basse Michaud » est suivie depuis janvier 2016. Aucun bloom phytoplanctonique exceptionnel n’a été observé en 2017. L’espèce Leptocylindrus sp. a été l’espèce la plus représentée sur les deux stations « Basse Michaud » et « Bois de la chaise large ». Même si le genre « pseudo–nitzschia » a été fortement présent à la station « Basse Michaud », les abondances n’ont jamais dépassé les seuils d’alerte de 100 000 cellules par litre pour le groupe des Pseudo ‐ niztschia autres et de 300 000 cellules par litre pour le groupe des Pseudo ‐ nitzschia fines. Les analyses de toxines lipophiles sont réalisées dès l’observation de cellules du genre Dinophysis dans les prélèvements d’eau de mer depuis août 2016. C’était déjà le cas pour les stations du large « Ile Dumet (a) » et « Ile d’Yeu est ». Le genre Dinophysis a été présent sur tous les secteurs jusqu’à fin octobre. Cependant les résultats des analyses de toxines sont restés inférieurs au seuil sanitaire toute l’année sauf sur la station de « Ile Dumet (a) ». Il est remarquable de  n’avoir eu que deux résultats audessus du seuil en été et que ce soit resté au‐dessus du seuil de début octobre à mi‐novembre. La situation est inverse à celle de 2016. Suivi des contaminants chimiques Les concentrations en métaux pour l’année 2017 sont globalement stables voire en baisse sur tous les secteurs de Loire‐Atlantique et du nord Vendée. Les trois métaux réglementaires (Plomb, Cadmium et Mercure) présentent sur tous les secteurs des niveaux inférieurs aux seuils sanitaires. Toutefois, les concentrations en cuivre aux stations de « La Sennetière » et de « Bourgneuf–Coupelasse » dépassent largement les concentrations de la médiane nationale. Suivi de la croissance et de la mortalité des huîtres La croissance des lots d’huîtres creuses de naissain et de juvéniles (18 mois) a été médiocre en 2017 à la Coupelasse et significativement inférieure à celle des années précédentes. Le lot de naissain a été particulièrement affecté par les mortalités en 2017 comme en 2016 (environ 68%). Les classes d’âge de juvéniles (18 mois) et d’adultes (30 mois) ont présenté des mortalités faibles respectivement de 5% et 4%. En conclusion, l’année 2017 est une année marquée par un mauvais rendement et de faibles croissances à mettre peut être en relation avec la production phytoplanctonique annuelle assez faible.   Y1 - 2018/10/18 PB - Ifremer ID - 57312 ER -