Modélisation bioéconomique des interactions dans une pêcherie complexe : le cas des rejets estivaux d'araignées de mer (Maja squinado) par le chalutage côtier dans le glof Normand-Breton (CIEM VIIe)

Type Article
Date 2005
Langue(s) Français
URL alternative https://www.umr-amure.fr/wp-content/uploads/2019/01/D_01_2005.pdf
Auteur(s) Boncoeur Jean1, Le Gallic Bertrand1, Fifas Spyros2
Conférence Journées de l'Association française de sciences économiques : économie de l'environnement et des ressources naturelles, 11-12 mai 1998, Toulouse
Source les Publications AMURE. Série document de travail (1951-641X) (GdR AMURE), 2005 , N. D-01-2005 , P. 26p.
Mot-Clé(s) Economie des pêches, modèles bioéconomiques, effets externes, coùt social, aménagement des pêcheries.
Résumé

L'exploitation des ressources halieutiques s'accompagne d'externalités entre pêcheurs, qui sont source d'inefficacité et de conflits. Ces problèmes prennent un tour plus aigu à mesure que s'accroît la pression anthropique sur les ressources. elle-même stimulée par l'inefficacité de leur exploitation. L'analyse du divorce entre rationalité privée et rationalité collective, ainsi que la réflexion sur les moyens de les réconcilier sont au coeur de la théorie économique des pèches qui, depuis les années 50, s'est développée sur une base « bioéconomique » intégrant la dynamique des stocks. La portée pratique des modèles bioéconomiques est toutefois limitée par plusieurs facteurs. Outre le fait quïls ont souvent tendance à sacrifier le réalisme des hypothèses au souci de l'élégance formelle, ces modèles privilégient le cas de pêcheries simples, alors que bien souvent les pêcheries sont complexes au sens où elles voient cohabiter plusieurs flottilles aux caractéristiques physiques distinctes. utilisant une diversité d'engins plus ou moins compatibles et ciblant plusieurs espèces. Cette complexité ajoute une dimension supplémentaire aux externalités intra-branche qui caractérisent généralement la pèche, celles des externalités c< inter-métiers». La communication présente un modèle bioéconomique simple permettant de simuler un aspect du fonctionnement d'une pêcherie complexe. Le modèle décrit l'interaction entre l'activité estivale de chalutage de fond et l'activité hivernale de caseyage et de fileyage à araignées de mer (Maja squinado) dans le golfe Normand-Breton (zone CIEM VIIe). Le vecteur de l'interaction est constitué par les rejets importants d'araignées immatures auxquelles procède la première de ces deux activités. et qui réduisent la ressource exploitable par la seconde. Le modèle permet de calculer le coùt social de cette pratique et de dresser un bilan économique global de l'interaction. Ce bilan est directement utilisable dans le cadre d'une réflexion sur l'aménagement de la pêcherie.

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Comment citer 

Boncoeur Jean, Le Gallic Bertrand, Fifas Spyros (2005). Modélisation bioéconomique des interactions dans une pêcherie complexe : le cas des rejets estivaux d'araignées de mer (Maja squinado) par le chalutage côtier dans le glof Normand-Breton (CIEM VIIe). les Publications AMURE. Série document de travail, (D-01-2005), 26p. Open Access version : https://archimer.ifremer.fr/doc/00502/61367/