Variabilité temporelle des pressions partielles de CO2 dans l’eau et flux eau-atmosphère associés au niveau des marais du Fier d’Ars (île de Ré)

Type Mémoire
Date 2019-06
Langue(s) Français
Auteur(s) Mayen Jeremy1, 2
Affiliation(s) 1 : IFREMER, Laboratoire Environnement et Ressources des Pertuis Charentais (LER-PC), F-17137 L'Houmeau, France
2 : Univ Pau et des Pays de l'Adour, Master 1 BME, 64013 Pau, France
Note Rapport de stage Master 1. Année 2018-2019. Mention Biologie Moléculaire et Microbiologie de l'Environnement, Université de Pau et des Pays de l'Adour. Stage réalisé à l'IFREMER au LER-PC (station de La Rochelle) sous la responsabilité de Pierre POLSENAERE. Responsable des stages de Master BME: Marisol GONI URRIZA.
Résumé

Les environnements côtiers sont des systèmes clés dans le couplage des cycles biogéochimiques (C, N,P, Si) entre les continents, les océans et l’atmosphère. Au sein de la zone côtière, les marais tidaux sont considérés comme des puits importants de dioxyde carbone (CO2) atmosphérique mais cette fonction est menacée par les changements globaux. En plus de ces échanges verticaux, d’importantes quantités de carbone transitent aussi horizontalement entre ces écosystèmes côtiers végétalisés, les bassins versants associés et l’océan ouvert. La dynamique des processus et flux de carbone au niveau des marais salés est relativement peu connue du point de vue budgets régionaux et globaux de carbone et est complexe mêlant plusieurs compartiments et interfaces d’échanges terrestre-aquatique-atmosphérique. Le projet ANR PAMPAS (2019-2022) vise à mieux comprendre le fonctionnement des marais des Pertuis Charentais face à l’aléa submersion, afin de questionner l’évolution de leur identité patrimoniale en fonction de leur mode de gestion. Au sein de la dimension naturelle de cette identité et plus particulièrement, la fonction de séquestration et d’export du carbone, ce stage s’est ainsi intéressé à ladynamique des pressions partielles de CO2 (pCO2) dans l’eau et aux paramètres environnementaux associés (oxygène, pH, température, salinité et turbidité) aux échelles diurne, tidale et saisonnière dans un marais peu anthropisé du Fier d’Ars (île de Ré). Les différentes mesures par sondes autonomes déployées pendant 24 heures sur deux saisons (hiver et printemps) ont mise en évidence un fort contrôle biologique sur les pCO2 de l’eau avec des corrélations significatives entre les pCO2 et l’oxygène. Le rythme tidale associé à la gestion anthropique de l’ouvrage hydraulique régulant les entrées d’eau du Fier dans le marais via le chenal ont également joué un rôle significatif sur les variations des pCO2 et des paramètres associés aux différentes échelles temporelles. Les estimations des flux de CO2 à l’interface eau-atmosphère à partir de la paramétrisation du coefficient d’échange et des gradients de pCO2 eau-air ont montré que le marais se comportait comme une source de CO2 en hiver et un puits au printemps, du fait notamment de l’augmentation de l’activité photosynthétique des producteurs primaires (algues macrophytes, herbiers et communautés phytoplanctoniques).

Keyword(s) Zones humides côtières, dynamiques temporelles, pCO2, flux de CO2, puits de CO2, contrôle biologique.
Texte intégral
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Comment citer 

Mayen Jeremy (2019). Variabilité temporelle des pressions partielles de CO2 dans l’eau et flux eau-atmosphère associés au niveau des marais du Fier d’Ars (île de Ré). https://archimer.ifremer.fr/doc/00505/61678/