Table Ronde Recherche & Conchyliculture #3 2022
Type | Rapport | ||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Date | 2022-05-11 | ||||||||
Langue(s) | Français | ||||||||
Référence | Quelles solutions face aux pathogènes détectés dans l’environnement ? IFREMER- CRCM, Bouzigues, 2022, 10p. | ||||||||
Auteur(s) | Ruyssen Maria1, Grillon-Gaborit Fabrice2, Richard Marion1, Montagnani Caroline![]() ![]() ![]() |
||||||||
Editeur | Ifremer | ||||||||
Résumé | La production d’huîtres creuses est une des principales ressources aquacoles dans le monde. La France en est la principale productrice en Europe. Depuis ses débuts au tournant du XXe siècle, la production a toujours connu des épisodes de mortalité. Ainsi, les huîtres classiquement rencontrées sur nos côtes (Ostrea edulis) ont connu des mortalités massives dans les années 1920, puis ce fut le tour de l’huître portugaise à la fin des années 1960. L’introduction et la bonne adaptation des huîtres japonaises (Crassostrea gigas) dans les années 1970 se sont également accompagnées de divers épisodes depuis les années 1990, notamment liés au virus de l’herpès (OsHV-1) et aux bactéries Vibrio. Ce qu’il faut retenir La présence d’huîtres moribondes et de chairs en décomposition dans la lagune lors des épisodes de mortalité n’est pas sans conséquences pour le milieu puisque des transferts de bactéries, virus, ammonium et phosphate ainsi que des changements de communautés planctoniques sont observés à proximité des lanternes d’huîtres. Côté solutions, plusieurs pistes prometteuses ont été présentées : la stimulation immunitaire, la sélection (épigénétique), la prise de probiotiques ainsi que certains changements de pratiques zootechniques, notamment l’exondation. |
||||||||
Texte intégral |
|