Résumé |
Ce travail consiste en une étude écotoxicologique des effets d'une biotoxine algale, l'acide okadaïque, produit par des Dinoflagellés marins (g. Dinophysis) sur un poisson, le serran, utilisé comme modèle. Cette toxine, administrée par voie orale, provoque des modifications hépatiques décelables à l'échelle histocytologique. Les unes sont surtout métaboliques et adaptatives (réserves cellulaires, densité des organites cytoplasmiques), les autres plutôt pathologiques (pycnose, lyse, nécrose) bien que limitées en extension (lésions focalisées). Aux doses testées (0,1 à 0,3 µg/g de poissons pendant respectivement 3 et 7 jours), les effets de l'acide okadaïque seraient limités et les conséquences écologiques, pour des poissons conchyliphages, consommateurs de coquillages ayant concentré de l'acide okadaïque au cours de blooms à Dinophysis, paraissaient peu importants. |