Etude des mortalités estivales de naissain de Crassostrea gigas à Fouras

Type Mémoire
Date 2001
Langue(s) Français
Auteur(s) Ras Monique1, 2
Affiliation(s) 1 : IFREMER, Station de La Tremblade, Avenue de Mus de Loup, F-17390 La Tremblade
Note Mémoire de stage. Licence de l'Univesité de La Rochelle. Sous la Responsabilité d'Anne Thébault
Mot-Clé(s) Mortalités estivales, Naissain, Crassostrea gigas, Herpèsvirus
Résumé Les mortalités estivales de naissain de l'huître creuse C. gigas, de captage naturel et d'écloserie, sont décrites depuis 1986 sur tout le littoral français. Depuis plusieurs études ont été menées sur le sujet afin d'en déterminer l'origine, mais aucun facteur simple ne permet jusqu'à présent de les expliquer complètement, car les origines de mortalités peuvent être nombreuses, et ne sont pas forcément les mêmes d'un site à l'autre et d'une année sur l'autre. Cette année, du naissain de captage naturel de même origine ont été disposées dans 12 poches qui ont été réparties sur 4 concessions de la pointe de la Fumée à Fouras, et suivies de fin mai à la mi-août 2001. Les concessions hautes ont été suivies chaque semaine, les plus profondes tous les 15 jours. Des mortalités de l'ordre de 30% sont apparues de façon relativement simultanées, entre le 19 et le 26 juin et n'ont pas évoluées ensuite. Des différences significatives de mortalité entre poches ont été trouvées. Les résultats sur la détection de l'herpès par PCR et HIS montrent que si la détection coïncide avec le démarrage des mortalités, les taux rencontrés sont toujours faibles, de 5% sur les individus vivants à 17% sur les individus moribonds. Les poches trouvées positives ont montré les taux de mortalité les plus faibles. Le virus Herpès, pour l'instant, n'explique donc qu'une partie des mortalités observées. Des mesures de la salinité et de l'oxygène n'ont pas montré de variations permettant d'expliquer ces mortalités. Il n'a pas non plus été détecté de différences de mortalités entre le concessions hautes et basses. Les données de température montrent que les mortalités coïncident avec l'élévation de la moyenne mobile des températures de l'air et de l'eau au-dessus des 20°C. D'autres études sont menées dans le cadre du programme MOREST sur le même matériel biologique et permettront d'apporter d'autres éléments de réponse. La composante zootechnique n'a pas été prise en compte dans cette étude. De la même façon il ne sera pas forcément évident d'extrapoler les résultats aux autres cas de mortalité anormale.
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