Suivi pathologique du développement larvaire dans les bassins de Marennes-Oléron et d'Arcachon

Type Mémoire
Date 2001
Langue(s) Français
Auteur(s) Lamothe Julien1, 2
Affiliation(s) 1 : IFREMER, Station de La Tremblade, Avenue de Mus de Loup, F-17390 La Tremblade
Note Mémoire Licence de Biologie des Organismes. Universitaire de La Rochelle
Mot-Clé(s) Mollusques bivalves, Crassostrea gigas, Huître creuse, Larves, Herpèsvirus, Captage, Mortalités anormales, Epidémiologie
Résumé Des infections à virus de type Herpès sont rapportées chez différentes espèces de mollusques bivalves, à travers le monde. Elles sont associées à de fortes mortalités des larves dans les périodes chaudes de l'année dans des écloseries. Les variations inter-annuelles d'intensité du captage de Crassostrea gigas, et plus particulièrement le déficit de celui-ci en 1998, dans le bassin d'Arcachon, ont conduit à un programme pluriannuel de suivi. Ainsi, l'évolution des populations naturelles de larves d'huître creuse, des deux bassin de captage, Arcachon et Marennes-Oléon, est suivi afin d'expliquer d'éventuelles anomalies du recrutement. Dans ce cadre, la détection du virus de type Herpès sur ces larves du milieu naturel a été effectuée, à partir d'un protocole de PCR (Polymerase Chain Reaction) mais au point sur des larves axéniques ou d'écloserie (Renault et coll., 2000). En 2001, cette technique a permis la mise en évidence d'un résultat positif dans le bassin charentais par les amorces OHV3/OHV114 mais qui n'a pas été confirmé par les amorces IAP3/IAP4. Cependant, dans le bassin d'Arcachon, malgré des mortalités larvaires observées, la détection s'est révélée négative, contrairement à l'année 2000 où un résultat s'était avéré positif, avec différents amorces. L'année 2001, n'a pas révélé d'anomalies majeures pour le recrutement larvaire à Arcachon et en Charente. En effet, malgré un début des pontes un peu plus précoce, les conditions environnementales ont concourues à un développement correct des larves jusqu'à leur fixation (taux de survie de 2.5 % à 10% respectivement pour le bassin de Marennes-Oléron et le bassin d'Arcachon). Les techniques d'analyses des échantillons doivent être améliorées pour accroître la sensibilité de détection du virus Herpès dans les prélèvements du milieu naturel. De plus, d'autres voies d'études sont à explorer pour permettre un suivi rigoureux dans cohortes et ainsi appréhender les phénomènes de mortalités estivales.
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